• On part, on part pas ... on part, non, on ne part pas ! mais si, on part ! et puis non ...

    Et c'est ainsi tout le temps ... je ne sais même pas si je serai encore ici dans deux mois. Mes vues sur l'avenir sont assez limitées, assez malmenées aussi. Mon homme voudrait revenir dans sa région d'origine. Imaginez une région vide, plate, et calme. Le rêve pour cette anti-sociale que je suis devenue. Ici on vit en vase-clos, cerclés de montagne, où nous sommes à l'état de fourmis, dans un système grouillant. J'ai besoin de calme ... tranquillité. Fuire le peuple et le stress de la moyenne ville vécue comme une grande, avec toutes les contraintes, et où la vie est si chère qu'à moins de gagner au moins 2000 euros net, tu seras contraint à regarder les vitrines sans jamais pouvoir franchir la porte de la boutique.

    Je serais prête à tout plaquer. Pas d'enfants, pas d'attâches ici. Un boulot qui ne me retient pas. Mais mon homme n'est pas si résigné que cela à partir. Alors il faudra attendre encore et encore ... Lassitude ... soupire ... 


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  • Quelle surprise de voir que j'ai reçu de la visite, et qui plus est de la visite amicale ... et surtout, merci pour vos messages d'encouragement ! Je ne pensais pas même être lue voyez-vous ... le simple plaisir d'écrire dans les limbes virtuelles, sans trop savoir où s'envolent mes mots, pourvu qu'ils s'échappent et me laissent respirer ... je me sens moins seule grace à vous !

     

    Fin d'une semaine enfin.

    Pas de médecin, car pas de temps et surtout, qui aller voir ? Mon médecin généraliste est comme je me plais à dire, de ces médecins "du corps" mais pas de l'âme. Même tremblante, face à lui, en proie à des spasmes, il a pensé que j'accusais le coup d'une petite fatigue quand j'étais allée le voir en urgence, deux ans plus tôt (en réalité, je commencais à perdre la tête sans même le savoir).

    Vous l'ignorez, mais je viens de passer 30 minutes à écrire un texte ... perdu !


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  • Une entreprise qui te dit : "Finalement je reviens sur ce que j'ai dis, et j'ai pris la décision de ne pas te payer ta journée d'absence pour les funérailles de ta grand-mère, car vendredi dernier tu t'es absentée une heure pour aller au contrôle technique sans nous prévenir" ça me donne, excusez-moi, la gerbe tout simplement.

    J'ai failli fondre en larmes, mais trop pudique et trop fière pour le faire, je me suis abstenue, ça l'aurait fait jubiler. Là, je me suis repassé le film de ma vie : manque d'argent, fatigue, galère, et je dois faire la forte quand un mec te dit qu'il te fera une retenue sur salaire parce qu'il l'a décidé ainsi., CapricE

    - Débectable j'en conviens. De tout l'entretien je ne retiens que cela. A 24 ans, je vais finir shootée aux anti-dépresseurs car ma vie professionnelle est un cauchemar au quotidien. Suis-je parano, pour considérer que les gens me mettent en toute conscience, des batons dans les roues ? je ne crois pas être folle, mais je suis seule, seule face à mur.


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  • Déjà l'heure d'aller se coucher, déjà l'heure d'appréhender demain qui déjà se dessine dans l'encre feutrée de cette nuit qui ne sera que trop courte.

     

    Pourquoi les douces et bonnes choses sont-elles si courtes ?


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  • Je me demandais : Et Vous ? vous l'aimez, votre boulot, votre Vie ?

    Difficile et présomptueux d'afficher ces deux termes à côté, séparés simplement par une virgule. Pourtant je me rends compote à quel point le fait de se lever chaque matin avec un boulet au pied, est pesant pour tout le reste. J'aime ma vie, mais j'ai comme le sentiment pénible de passer ma vie au boulot. Aliénant n'est-ce pas ?

    Alors je cherche, et me demande souvent : que voudrais-tu faire ?

    RIEN.

    Si, peut-être travailler chez moi. Je m'inquiète moi-même à penser ça. Mais gérer mon temps, ne plus subir une hiérarchie venimeuse et inquisitrice, ni même des collègues compliqués, résoudrait déjà une partie de mes problèmes. 

    Mais travailler chez moi pour quoi faire ? j'aimerais écrire, ça revient souvent. Mais écrire quoi ? à quel propos ? mon imagination est plus pauvre que si j'avais passé 20 ans de ma vie allongée sur un lit à ne rien faire, ne rien vivre, l'esprit embrûmé. Si vous avez des idées, je suis preneuse Bisou


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