• Il neige sur Grenoble .....


    Cela te rappelle quelque chose ?


    A part cela, j'ai un projet de roman en béton. Je me demande comment je n'y ai pas pensé avant .... Du travail en perspective, mais je ne peux pas vivre sans avoir accompli mon rêve le plus cher.


    Qu'il est bon et doux d'avoir de vrais projets.


    Je LE veux.




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  • Se peut-il que je sois de ces êtres qui ne peuvent pas oublier leur Amour perdu à jamais ?


    Un de mes collègues a perdu la femme de sa vie au bout de 10 ans, par pur gâchis. Depuis, son coeur est scellé, fermé pour toujours. Il ne PEUT PLUS aimer.


    Serais-je donc ainsi ?


    Il me semble qu'en 2005, j'avais encore cette espèce de "foi" en quelque chose, qu'aujourd'hui je n'ai plus.


    J'ai rencontré V. alors que je pataugeais dans une relation humiliante et stérile, et puis les choses se sont enchainées avec lui, naturellement, le plus simplement du monde. Si je n'étais pas aussi tordue, on aurait aujourd'hui un enfant, un petit Stanislas ou Alexandre, vu que nous en avions parlé ensemble.


    Tout était simple et sans effort, comme deux pièces d'un puzzle qui s'imbriquent parfaitement. J'ai aussitôt largué le pauvre type que je fréquentais depuis un an, et je me suis littéralement dévouée à ma relation avec V.


    Cela a duré 4 ans. Finalement je me suis ennuyée.


    Aujourd'hui il me semble que je pourrais tomber sur l'homme le plus divin en ce bas monde, je reste indifférente, détachée, vide.


    Comme si j'avais épuisée mes réserves d'amour. C'est affreux.


    Pourquoi mon psy me dit-il que je suis davantage faite pour aimer que pour être aimée ? En fait je crois que je ne suis faite ni pour l'un, ni pour l'autre ....


    Je m'ennuie et je suis lasse de tout. Je recherche les émotions fortes, c'est ainsi. La routine m'écoeure. Je préfère rêvasser et vivre par procuration, c'est tellement plus excitant.


    Pourtant certaines choses me manquent atrocement. Cette vie insipide d'avant me manque, pourtant c'est un leurre absolu. Cela donnait l' "Illusion DE".

     

    Encore un Dimanche que je préfère passer seule dans l'intimité de mon appartement ....





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  • Quel bonheur, et quelle fierté pour moi ! je ne pouvais que la partager ici .... !!!!!

    C'est cela qui manque à ma vie, un peu de reconnaissance ....

    J'ai reçu un email qui m'a remplie d'un immense bonheur. Ce n'est pourtant pas grand chose, mais cela réveille en moi tous les désirs et aspirations avortés (j'ai toujours rêvé d'écrire, c'était ma principale raison de vivre) :

    "Bonjour G.,

     

    J'ai essayé de vous écrire il y a quelques jours via le Forum interactif d'Amélie Nothomb mais il semble que vous n'avez pas eu mon message.

     Je suis journaliste et auteur, et m'apprête à publier un roman sur Amélie Nothomb, dont l'objectif est de mettre en relief la correspondance unique qu'elle entretient avec ses lecteurs, ainsi que certains des aspects les plus intéressants de ses romans, les réactions qu'ils suscitent, et les diverses manières dont ils sont interprétés.

    Dans ce livre seront cités quelques extraits de blogs et forums comme exemples de ce que ses lecteurs disent d'elle.

     J'aimerais reproduire les extraits suivants (regroupés) de vos deux posts du 11 novembre 2006 (dans un passage du livre qui évoquera les hésitations des lecteurs sur la manière de s'adresser à Amélie Nothomb).

    (...)

    Auriez-vous la gentillesse de me répondre pour m'autoriser à le reproduire tel quel, ou souhaiteriez-vous changer (couper/ajouter) quelque chose dans le texte et/ou la signature ?"

    Naturellement que j'ai répondu OUI, et j'espère même apporter ma contribution à ce formidable projet.


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  • Alors que ma vie privée est un fiasco sans nom dont j'ai tellement honte que je n'en parle pas ici, je réalise certaines choses primordiales et nécessaires à l'avancée de ma thérapie.


    DEUX pistes essentielles sont à explorer :


    la peur de l'abandon en réaction aux déménagements subis petite (cela m'est apparu d'un coup ....)


    le lien à ma mère, contre-exemple de femme libre.


    Les déménagements :

    Sans vouloir me plaindre car ce serait déplacé, il est vrai que j'ai malheureusement connu beaucoup de "deuils" et de pertes, petite.

    Premier départ à 8 ans, de Lyon, où j'étais en classe, j'avais ma meilleure amie, mon "amoureux", mes repères, ma famille aussi (2 grand-mères, oncle).

    Je me souviens avoir gardé quelques temps contact par lettres manuscrites, avec ma meilleure amie qui, peu avant le déménagement, m'avait fait beaucoup de mal car elle s'était entichée d'une autre camarade de classe et notre relation fusionnelle avait été anéantie. Je me rappelle d'une sortie ski déplorable, où elles s'amusaient sans moi et j'en ai énormément souffert, j'avais 8 ans à peine.

    Un jour elle m'a écrit dans sa lettre : "Je suis désolée pour tout le mal que je t'ai fais.". Piquée à vif et jamais remise de cela, je n'ai jamais répondu. Je préférais en rester là.

    J'avais vraiment trop souffert; elle s'appellait Armelle.


    Puis nous sommes restés à Mulhouse de l'âge de 8 ans à 11 ans. Là aussi j'ai tissé des liens forts avec d'autres camarades, notamment Isabelle qui m'a énormément déçue plus tard quand, un jour que je lui rendais visite en un court séjour peu après notre déménagement en Isère, j'avais découvert un courrier adressé à une autre de nos amies, où elle me critiquait ouvertement.

    Là aussi j'ai coupé les ponts. Heurtée, blessée.

    Mais chaque fois c'était un déchirement terrible, que de perdre ses repères, cet univerxs d'enfant, ses camarades de classe.

    Fort heureusement, j'ai pu et su m'adapter à maintes reprises.

    Mais tous les enfants ayant vécu des déménagements ne sont pas pour autant devenus des cas dramatiques comme moi .... !


    Ma mère comme contre-exemple de Liberté :

    Je le savais plus ou moins déjà, mais j'en ai pleinement pris conscience ce jour.

    Ma mère a quitté son ami (avec qui elle est depuis 12 ans et dont je parlais déjà au début de ce blog) pour s'installer à Voreppe dans un appartement (fait totalement abracadabrant) situé dans un immeuble que j'ai découvert en ce début d'année 2010. Le hasard ..... ou le destin ?


    Aujourd'hui, en dépit de cette distance physique mise avec son copain, elle a rechuté. Pour la centième fois.


    Bref, j'ai réalisé que ma mère est avec un homme qui la maltraite depuis 10 ans exactement. Et leurs ruptures alternent avec de chaudes réconciliations. Ma mère est incapable de vivre sans son ami, un bourreau sordide, un pervers narcissique, le Vrai.

    Ma mère est une grande dépendante affective, d'ailleurs son psy me l'a clairement dit : "vous êtes toutes les deux intelligentes, mais vous restez de petites filles.".


    Tout à l'heure je parlais avec une amie. Je lui disais : "Oui, je ne quitte pas X mais il ne m'a pas frappée, pas insultée, pas trompée. Donc je ne vois pas pourquoi je le quitterais, même si je ne suis pas heureuse avec lui."


    Ce sont donc ainsi là mes repères : pour moi, si les barres d'alerte de la violence et de la tromperie n'ont pas été atteintes, il n'est pas pardonnable à mes yeux que je puisse vouloir m'émanciper.

    Voilà donc de belles pistes de réflexion pour ma séance psy demain. En l'occurence, j'ai pris conscience qu'une rupture quasi totale avec ma mère serait favorable. Je pense que je ne me suis que de trop impliquée et investie dans ses méandres affectifs et ce n'est pas bon, car j'ai curieusement toujours eu cette peur terrible de lui ressembler un jour.


    A méditer ............









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  • Momo,

    Mon Oncle,


    et à la fois mon parrain


    tu as décidé de mettre fin à ta vie, il y a un an.


    Chaque jour, ton départ me brise, et à la fois je comprends.


    Mais putain, qu'est-ce que tu me manques.


    A chaque fois que je pense à toi, mon Momo, j'ai mal, très mal.


    Jamais je n'aurais pu concevoir que tu partes ainsi .... et pourtant, je m'en doutais. Car nous sommes pareils mon oncle.


    C'est dur là.


    Pardon.




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