• Un grand pas en avant et pas des moindres.

    Je vais bien, je respire, c'est comme si un poids énorme s'était envolé tout à coup. J'ai décidé de reprendre ma vie en main, et de m'imprégner d'une nouvelle philosophie de vie : LA PENSEE POSITIVE

    Le parcours sera long et difficile mais je vais y arriver. Je ne peux plus rester ainsi, baignée de souffrances et de nostalgie, à rêver la vie que je me refuse. Je suis usée de me sentir entravée, et lourde dans chaque effort que le quotidien demande. Je suis usée de pleurer et de regretter. Je vais changer de vie !

    Je rends mon appartement, enfin.

    Cet appartement de misère qui m'a vue si mal, plonger si bas, qui m'a vue peut-être mourir, et me détruire à petit feu. Cet appartement qui fut la scène de tant de dépravations, que j'en ai honte à présent. Cet appartement qui m'a recueillie à peine sortie des bras de Vlad, je ne peux plus le souffrir, je ne peux plus envisager l'avenir entre ces murs que définitivement je fuis ! Y être simplement de passage me coûte tellement.

    Je m'y sens mal, je m'y sens emprisonnée, c'est une autre scorpionne qui a voulu mourir sur ce carrelage froid. Pour aller de l'avant je dois rompre des liens, et je veux avant tout rompre ce lien avec cet aspect de mon passé. J'ai déjà entamé les procédures, les plus urgentes, comme la résilitation d'internet. Mais où vais-je aller ??? J'irai où me portera le vent.


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  • L'essence de mon existence prend sa source dans la Culpabilité.

    En cela mon père a formidablement contribué à me faire éprouver ce sentiment.

    Peut-être est-ce pour cela que la séparation en elle-même, constitue pour moi une phobie à ce jour inexpliquée.

    Lorsque ma mère l'a quitté, il a fallu à un moment convenir que j'irai la voir, parfois, même si je vivais avec mon père. Cela a pris beaucoup de temps, parce qu'elle n'a pas elle-même envisagé de me recevoir, et parce que mon père opérait un blocage féroce. La problématique est donc demeurée en suspens, mais latente, pendant trois ans au moins. Durant ces quelques années, je voyais quelques fois ma mère, mais ces moments étaient chaque fois trop courts et donc, sublimés par ailleurs.

    Peu avant ma majorité, les relations avec mon père étaient devenues ingérables. Sa paranoïa explosait, sa méchanceté exultait, et je n'étais pas non plus surhumaine pour pouvoir digérer son attitude. Mon meilleur ami a décidé de contacter ma mère pour l'alerter sur mon état que par tous moyens je tentais de dissimuler.

    Ce fut un pavé dans la mare, ou pire encore, une bombe.

    Ma mère s'est subitement sentie investie d'une mission à mon égard : elle quitta l'appartement qu'elle occupait avec sa partenaire pour se loger seule, afin de me recevoir plusieurs nuits par semaine => 1er motif de culpabilité : par ma faute, elle quittait son logement, et sa nouvelle vie. Je n'ai rien pu faire . J'ai commencé à angoisser lorsque j'ai compris que cette nouvelle organisation allait impliquer mon départ ponctuel et régulier de la maison paternelle. Etant donné la mésentente entre mes parents, j'ai été une sorte de "messager" auprès de mon père, à qui il fallait à présent annoncer que je séjournerais régulièrement chez ma mère. J'ai noirci des dizaines de pages de mon journal intime à cette époque. La culpabilité a commencé à m'envahir, culpabilité accrue par le fait que ma mère et moi "organisions en douce" cette nouvelle vie. J'avais l'impression de trahir mon père.


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  • Je suis fatiguée en ce moment d'éprouver ce sentiment d'échec doublé d'un complexe d'infériorité. Je disais ici à quel point je me trouve fade et sans intéret. Comment, du jour au lendemain, en l'espace de quelques heures, je peux passer d'une appréciation de moi-même par trop indulgente, pour arriver à finalement me détester d'être ce que je suis.

    Se peut-il que la personne qui partage mon quotidien soit à l'origine de cette mésestime ?

    Du plus loin que je me souvienne, avec Vlad je ne ressentais pas ces complexes là. Certes au début, j'ai eu quelques incertitudes sur l'attachement qu'il pouvait avoir, mais après plus d'un an de relation il m'apparaissait évident que nous étions faits pour être ensemble, et qu'aucune autre femme ne trouverait grâce à ses yeux, ne serait-ce que pour partager un lit. Et il n'avait pas de scrupules ni de gêne à toiser les autres filles devant moi, à critiquer l'apparence de certaines (c'était toujours, ma foi, justifié et il avait en horreur la vulgarité), à commenter la disgrâce d'autres etc .... et je sais qu'il était d'une sincérité parfaite. Je n'avais pas besoin de ses mots pour me persuader qu'il était fier de m'avoir à ses côtés, mais j'avoue avec du recul que, tant qu'à parler, autant dire des choses POSITIVES.

    Et là j'en viens à ce cher JL qui partage mon quotidien. D'une toute autre trempe, il m'assomme avec ses remarques que je prends comme des piques, plus blessantes que tout. Il a bien compris malheureusement que je ne suis pas une grande sportive et je ne changerai PAS. Je n'aime pas le footing, je n'aime pas les courses de vélo, j'aime les balades mais sans me faire du mal, je n'ai pas l'esprit compétitif, mais je lis, et je développe mon intellect (moi).

    Alors j'ai droit régulièrement à des comparaisons (insidieuses) quant à d'autres femmes qui, ELLES, font du sport et trouvent exaltant de se vider dans la pratique d'un sport de compétition. L'autre jour à la télé, un reportage filmait des mémères en short qui faisaient de la randonnée en haute montagne, mais attention, de la randonnée en courant (ce qu'on appelle trekking et qui a le vent en poupe dans notre superbe région, arfff). JL de lancer à la cantonnade : "Waouhh ! elles sont athlétiques !". Moi, qui ne suis pas d'un self-control exemplaire, mais plutôt soupe-au-lait et vite exaspérée, j'ai rétorqué sans tourner ma langue dans ma bouche : "Très constructives tes remarques.". Ambiance, ambiance ...

    Mais s'il n'y avait que ça.

    Il sait que ses réfléxions superficielles n'apportent rien au débat, ni ne me font particulièrement plaisir. Mais il persiste, ce qui m'amène à m'interroger sur ses intentions (me faire du mal ? me secouer ? vouloir me changer ?). Quand on fait le dur apprentissage d'une relation de couple avec un pervers narcissique (Yann : 4 ans), qui ne se gêne pas de vous asséner des méchancetés liées à votre être tout entier, vous ne pouvez que garder une certaine méfiance, une certaine retenue aussi, je dirais même un certain réalisme. Parce que personnellement, je ne crois pas au "Qui aime bien, châtie bien".

    Aussi, JL persiste dans ses remarques, à un point que je me pose tout un tas de questions qui ne trouvent aucune réponse. Evidemment, il ne va pas admettre qu'il agit ainsi pour m'emmerder ou me destabiliser. Selon lui, c'est tout à fait anodin, innocent, inconscient même, et c'est moi qui voit le mal partout - hahahaha !!

    Ou alors, je me suis trop accoutumée à être flattée, appréciée par mon partenaire, et aujourd'hui je suis devenue insatiable, exigente, jamais contente, bref, une chieuse quoi.

    Disons pour faire court, que je n'ai pas besoin d'être considérée comme une princesse, mais je me passe très volontiers les remarques stériles qui n'ont d'autre but que de blesser et faire flancher l'amour propre. Si encore j'étais pédante, et lui exaspéré par les prétentieuses, je pourrais relativiser et me dire qu'il tente à tout prix de m'ouvrir les yeux en faisant dégonfler mes chevilles par quelques remarques bien senties. Mais en réalité, je suis tout l'inverse, à douter tout le temps, et toujours penser que la voisine vaut mieux que moi.

    Alors où se situent les limites de tout cela ? Faire parler ma jalousie est-il judicieux ?

     

     

     


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  • Je trouve que mon blog est d'une noirceur sans bornes. Je le voudrais plus vivant, plus pétillant aussi, mais n'aurais-je pas alors le sentiment de tomber dans une sorte de "plaggia du bonheur" ou de la bonne humeur ?  

    Mais je suis lasse, parfois comme à présent, de ne toujours considérer les choses qu'avec dégoût ou d'un point de vue pessimiste. Certes, je me suis toujours targuée d'être "réaliste tendance pessimiste", mais il ne faudrait pas tomber dans une sorte de fatalisme sur fond de trémolos (or, j'en suis l'exemple incarné).

     

    * * * * * * * * * * *

    Bon, vous n'en serez nullement surpris : aujourd'hui j'ai le moral en berne (pour changer).

    Par quoi commencer ...

    Travail : après avoir cru qu'il était possible d'intégrer une méga entreprise internationale leader sur le marché, j'ai été rattrapée par la réalité cuisante. Le poste que je tiens en interim va être fermé, autrement dit dans trois semaines, je "saute" - pfiooooooooouuuuuuuuuuuu !

    Je le savais évidemment. Il est archi connu que ******** ne recrute plus, n'embauche plus, mais excelle dans le contrat à durée Déterminée. Combien de jeunes se sont ainsi retrouvés à pointer au chômage après avoir passé les fameux 18 mois maxi en interim avant d'être remerciés car vous comprenez : "On n'embauche plus.".

    Je me suis pourtant laissée bercer par d'illustres illusions. J'ai tout interprété. Je me disais "tiens, le chef m'aime bien, alors il va forcément faire un miracle quelque chose pour que je reste.". Quelle idiote je fais ! Je pensais aussi que parce que la femme que je remplace veut quitter le service, sa place me serait toute dévouée.

    Mais ce matin en réunion, aucun scrupule à déclarer devant l'équipe que mon poste va être supprimé, les petites mains ici n'ont plus leur place. J'ai cru que je me liquéfiais.

    Il me reste trois semaines à tenir et j'avoue que c'est très, très dur d'éprouver un semblant de motivation, quand je sais que dans un mois je serai "à la rue". Ironie du sort, ce matin en arrivant j'étais gorgée d'enthousiasme et heureuse, tout simplement, d'être à mon poste.

    Je ne suis pas en colère, juste un peu déçue. L'entretien d'embauche avait duré plus de deux heures, un vendredi soir, ma personnalité et mes compétences passées au crible. On m'avait expliqué que ma période d'interim "risquerait" d'être longue, plusieurs mois, voire plus encore. J'ai pensé un instant, que toutes les épreuves et les échecs passés prenaient enfin leur sens dans une sorte d'aboutissement glorieux : ma démission puis mes embuches au profit d'une nouvelle formidable opportunité.

    Il y a un côté de moi assez déroutant je l'avoue, qui fait que dans l'adversité il m'arrive d'être très positive. En outre, pour moi, rien n'arrive par hasard, tout a un sens caché. Par exemple : échouer à un entretien d'embauche veut en réalité dire que je trouverais forcément quelque chose de mieux par la suite. Autre illustration : rompre une relation amoureuse laissera l'ouverture pour une histoire plus en harmonie avec moi-même.

    Le plus déprimant s'avère que dans les faits, rien n'est venu confirmer ma théorie ...

    Alors aujourd'hui, je me sens juste un peu vide, quelque peu épuisée par ces déceptions sans fin. Il fut un temps où tout était plus simple. A présent, je me sens cassée donc moins forte, moins armée pour m'éviter de mordre la poussière.

    J'ai repris mes recherches de travail, mais sans grande conviction. Je sais qu'un poste m'attend mais je suis hésitante; voici le fruit de mes réflexions : il y a quelques semaines déjà, j'ai passé un entretien pour un emploi fort intéressant où mes douze années d'apprentissage de l'allemand prendraient enfin du sens. J'ai senti le recruteur très enthousiaste et il m'a proposé de faire un court essai dans sa société.

    Mais (il y a évidemment toujours un MAIS) :

    - le poste est semble t-il passionnant MAIS

    * le salaire est inférieur à mes prétentions (oui, j'ai des prétentions, cela m'arrive !! lol)

    * les horaires sont incompatibles avec un début de vie privée et le directeur m'a clairement dit que, ne supportant pas les fonctionnaires, il abhorre les gens qui partent à l'heure (vu que la journée de travail là-bas se termine à 18h vous comprenez mon grincement de dents)

    * j'ai trouvé les autres assistantes très fatiguées et visiblement lasses de l'attitude de leur patron.

    Bref, à la moitié de l'entretien j'aspirais déjà à fuir. Mais le lendemain, après une nuit de réflexion, il m'apparut que ce poste était une aubaine. Je le pense, en soi et dans le fond, mais dans la forme je suis plus que refroidie.

    Je suis gavée de ces petites "boîtes" qui t'exploitent et te malmènent. Aujourd'hui je vise du lourd, du "gros", mais les grandes entreprises ne recrutent plus ...

    Je ne sais pas vers qui me tourner pour avoir un avis objectif, un conseil, quelque chose de probant. Tout accepter pour ne pas être au chomage ne me semble pas non plus la meilleure solution ...

     

    Coeur : NC

     


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  • J'apprends à lire ton blog et ça me fait mal. J'ai le sentiment qu'il y a mille choses que tu voulais me dire, mais que tu ne m'as pas dis.

    Tu parles aujourd'hui, simplement non pas à une manipulatrice comme tu le penses, mais à une jeune femme brisée. C'est dur à trente ans, de se dire que nous sommes cassé, anéanti ou tout simplement, blessé.

    Tu crois que je me joue de toi mais en fait, je suis simplement vide. Si tu as le mode d'emploi, je suis là, mais je doute, et je sais qu'il serait vain et maladroit de te demander quelque chose qu'au final, je devrais moi-même aquérir, car je ne peux attendre cela de personne.

    Tes mots m'ont fait un mal fou. Mais je tempère et je comprends ta douleur. Moi je suis anésthésiée, mais pas moins malheureuse.


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