• J'aurais adoré naître bête.

    Vous savez, bête, stupide, enfin surtout, de ces gens qui au-delà du fait de ne pas savoir tenir une discussion, ne réfléchissent pas, je dirais même ne pensent pas.

    De fait, ce sont des êtres massivement heureux, qui jamais ne s'interrogent sur le sens profond de leur existence. Ils se contentent de regarder la vie passer, sans se demander comment et pourquoi nous sommes là; s'il existe des moyens pour être plus heureux (quelle idée !!!) et puisque bien entendu, ils ne réfléchissent pas, ils se fondent dans la masse pour se rassurer (mais ils n'en ont pas conscience, bien entendu !!!).

    Moi je suis tout l'inverse de cette moutonnerie ridicule. Mais sachez que réellement j'en souffre. Sinon ce blog n'existerait pas. Je me pose trop de questions sur le sens des choses, je n'aime ni le grostesque ni l'absurde, sans cesse de remets en question cette existence sur laqulle je ne cesse encore de m'interroger. Résultat je suis bien malheureuse, car étant entourée de 99% d'abrutis heureux, qui pourrait me répondre au final ....?


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  • Mon amour,
     
    on ne s'appelle plus "mon amour", d'ailleurs on ne s'appelle plus du tout ....
     
    Tes mots d'amour, ta présence, tes élans de passion, de désir, me sont à présent interdits.
     
    J'ai réalisé ce matin même, l'erreur gigantesque que nous commettons à nous retenir ainsi, nous brider. Le ciment de notre amour est en train de s'effriter ... qu'est-ce qui nous rendait heureux auparavant ? n'étaient-ce pas ces manifestations d'amour, intenses, qui savaient défier la distance qui nous sépare ? n'était-ce pas ce dialogue entre nous, ces confessions, ces aveux qui nous représentaient si justement ? n'était-ce pas aussi ce formidable et unique don de soi ?
     
    Certes, le don de soi est allé trop loin, jusqu'à la perte de soi-même.
     
    Mais notre guérison doit-elle nécessairement passer par le silence total ? le passage du tout ou rien ? le reniement ?
     
    J'ai peur qu'à ne plus t'entendre, ne plus te sentir, ne plus t'avoir dans ma vie, tu en sortes par la force des choses, par habitude, par lassitude aussi, et j'ai peur qu'il en soit de même pour moi dans ta propre vie.
     
    On ne se voit déjà pas beaucoup, faut-il alors pour autant, s'astreindre au silence ?
     
    J'ai l'impression de ne plus exister pour toi, et que par conséquent notre amour est bafoué, absurde et inconsistant.
     
    Comment a t-on pu en arriver là ? On se disait tout, on s'épanchait, on se manquait, à présent on se fuie littéralement. Je te sens fuyant. Aimer mieux, c'est aussi s'avouer qu'on se manque parfois. Il ne s'agit pas de pleurer chaque jour sur son sort, et de se larmoyer. Mais on a le droit de s'aimer et de se le dire, ce n'est pas mortel. Ce qui est mortel, c'est la perte de cet amour qui nous liait et qu'à présent nous refusons d'assumer pleinement. A moins que tu ne m'aimes plus ... c'est bien cela qui me rend triste.
     
    L'ancien Richard, le "vrai" Richard, me manque plus que tout.


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  • Mon amour, que c'est dur sans toi ...
    que la vie est triste sans toi.
    Tu as craqué et tu m'as écris, quel bonheur, quel soulagement, c'est comme si j'avais réintégré mon corps, moi qui depuis mardi dernier ne vit plus ....
    ce matin j'en avais mal physiquement, de ne pas te lire, de ne pas savoir comment tu allais, d'imaginer que tu me sortais de ta vie.
    Je ne peux me résigner à exclure toute forme d'amour, je ne peux pas non plus contrôler ou chasser ce trop-plein d'amour et de passion que j'ai pour toi.
    Ce n'est pas que la dépendance, ou l'addiction, c'est la passion, c'est l'amour, tu es mon âme soeur, comment puis-je envisager la vie sans toi ?
    Tu me manques, à chaque instant, mais la rupture telle qu'elle a été faite ces derniers jours, était pire que tout. Je vois, je comprends qu'on a trop besoin l'un de l'autre. Mais maintenant j'ai peur de te perdre à nouveau, que ta thérapie nécessite une rupture définitive. En ce cas ce serait de nouveau l'enfer ....
    Alors je vais garder ce recul que je me suis imposé, ne pas me jeter dans tes bras, ou te répondre sur le champ.
    Je dois rester forte si je ne veux pas te perdre, je t'aime trop pour cela.


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  • Mon Amour, pour la première fois je t'écris et t'appelle mon Amour alors que je t'ai perdu, déjà.
    Je me fais du mal à constater cette triste évidence, mais c'est la réalité qui est la notre aujourd'hui.
    J'ai tant besoin de toi, de te parler, que j'ai décidé de t'écrire tous les jours. C'est déraisonnable car
    c'est une façon de te garder vivant dans mon coeur alors que je devrais choisir l'oubli, mais je ne peux oublier
    l'amour de ma vie, mon alter ego, ma moitié, mon âme soeur, l'homme que je désirais comme compagnon, partenaire, amant,
    et père de mes enfants.
    Je voudrais t'envoyer ces mots là, mais je rendrais ton nouveau départ et tes décisions plus difficiles encore. Ce serait te garder
    prisonnier alors que tu veux recouvrer ta liberté. Et je t'aime mon amour, j'ai toujours dis et écris, que par amour si je devais te perdre, j'accepterais, je me résignerais.
    Aujourd'hui quand même, je me demande si on ne se perd pas à tort ..... je me dis que tout était simple finalement.
    Nous avions des projets, des échéances, j'allais venir te retrouver, la distance devenait insupportable et l'idée que tu repartais encore, m'était terrifiante.
    C'est cela la passion, mon Richard.
    La passion amoureuse, c'est le manque constant, c'est la souffrance aussi. Mais nous aurions pu vivre l'amour, le vrai amour, si nous nous étions laissé cette chance d'être enfin réunis. Moi apaisée, rassurée et sereine, m'endormant dans tes bras chaque soir. J'en pleure ... de t'avoir perdu.



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  • richard a dit (12:17) :
     Salut, étant le seul lecteur de ton blog, les messages laissés me sont forcément destinés.
     Avec celui de ce matin, effectivement les choses sont dites.
     Je te souhaite vraiment tout le bonheur possible, et d'aller VITE et BIEN. Tu vas si vite, je ne me fais pas de soucis
     Quant à moi, je dois définitivement arrêter de me faire du souci et prendre de tes nouvelles. Arrêter de lire ce blog de malheur.
     Bon vent, bonne continuation. Oublie-moi pour avancer, ce sera mieux. Moi je dois en faire autant. Je mettrais des mois si ce n'est plus, toi tu mettras quelques jours.

     Bisous (je t'ai laissé un commentaire sur le blog).
     PS : je n'en reviens tout de même pas...

    Scorpionne38 a dit (12:49) :
     richard ....
     je voulais effacer ce message ce matin, écris sous la tristesse, la colère
     le fait est que JE n'arrive pas à t'oublier
     j'étais en larmes à ma séance, pathétique
     personne ne peut rien pour moi et je n'ai pas avancé d'un pas, j'ai reculé dans l'attachement que j'ai à ton égard, et l'indifférence cependant, en ce we où nous devions être ensemble ....
     je l'ai marqué : si vite oubliée ...
     crois-tu qu'il en soit de même de mon côté ?
     jamais

     ma psy m'a dit que je n'arrive pas à tourner la page, elle était désabusée, dépassée
     s'il te plait, ne me dis pas de faire les choses, de t'oublier par exemple
     ça me fait mal de lire ça, ensuite, je ne PEUX PAS t'oublier c'est ainsi.
     Je crois encore que des rencontres comme la notre, se vivent UNE fois, pas dix .....


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