J'ai délaissé mon blog comme j'ai délaissé ma vie, depuis le mois de janvier 2012.

Chacun qui me lit ici, sait combien j'ai souffert de ma rupture avec JL.

Depuis janvier, la scorpionne va vraiment très mal.

J'avais eu "la chance" inespérée, d'avoir rencontré un homme de mon âge, qui s'est présenté à moi en une espèce de sauveur quand je suis sortie, laminée, de ma rupture avec JL.

Oui, il était merveilleux d'attentions, alors qu'en janvier, février, mars, j'allais si mal. Me rendre heureuse, c'est tout ce qui l'importait.

Petit à petit, je me suis attachée à lui, et ma dépendance affective a resurgit sans que je puisse la dominer : je suis tombée amoureuse de cet homme, et c'est lui qui a changé.

J'ai vécu des mois de souffrance, avec depuis quelques semaines, un accroissement de sa méchanceté à mon égard. J'ai le sentiment que je ne représentais plus qu'un cafard à ses yeux.

Je me suis accrochée stupidement, faisant fi de ses mensonges, de ses "coups bas" et, récemment, de ma mise à l'écart, puisqu'il a choisi de ne plus m'intégrer dans sa vie; je n'étais bonne qu'à partager un lit, et encore, il me refusait à présent le moindre câlin, marque d'affection.

Ce we, face à son mutisme (quand il ne sortait pas de ses gonds), j'ai pris la décision qui s'imposait, de toute façon je n'avais plus aucun autre choix  : lâcher-prise, laisser tomber; après tout, on ne force pas l'amour, on ne force pas les sentiments. Je suis partie, désemparée, en lui laissant un mot manuscrit pour lui dire que j'avais compris qu'il n'y avait plus rien à faire, que mes efforts, et mon amour, demeuraient vains et à sens unique.

Ceux qui me connaissent pour m'avoir lue à travers ces pages depuis si longtemps, doivent aisément imaginer l'état dans lequel je suis : en mille morceaux. Mais je n'avais pas d'autre choix ....