• J'ai un besoin vicéral d'amour

    Je me sens seule.

    Je me sens .... mal. Incomprise et vide.

    Seul  le sommeil m'épargne, encore qu'il est artificiel car forcé ....

    Je me suis dis que si à la fin de l'année, je perds mon travail, et n'ai pas trouvé l'AMOUR, je me tuerai.

    Ce sera enfin, une belle année 2012. Réaliste et Lucide.


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  • 30 ans dans un mois, moins deux jours.

    Déjà.

    Je trouve cela à la fois jeune, et très avancé quand je fais le constat de ma vie. Pas mariée, pas d'enfant ....

    Je m'en fous. Je reste jeune dans mon esprit. Adulte et jeune, c'est ainsi. Gamine, enfantine, babillarde, sans limites, et adulte, consciente, réaliste, j'ai ce regard lucide sans les actions qui suivent.

    J'espère que d'ici là, ma vie prendra son sens, enfin.

    Je crois que je m'interdis beaucoup de bonheur. Je me prive d'amour, comme si je me punissais. J'ai toujours su que j'aurais un avenir spécial, une vie extra-ordinaire. Je ne l'entendais pas dans ce sens là, au sens où je ne me range pas dans le conformisme. Je pensais faire carrière, devenir célèbre, artiste, écrivain, j'avoue même actrice, mais j'ai tout bafoué.

    Mais quelque part au fond de moi, persiste encore cette petite étincelle, qui me fait rêver, encore ............ et espérer.


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  • Vlad a déménagé ....

    Je pensais qu'il serait retourné dans sa région natale.

    Mais non. Quel mal m'a pris de taper son nom dans l'annuaire, comme une malade.

    Et de voir qu'il a déménagé, oui, retourné en ville, dans une autre vie, forcément avec une autre femme car qu'est-ce qui l'aurait emporté là sinon l'amour, l'espoir, l'avenir ? J'ai mal. MAL. MAL. MAL.

    Ne plus exister pour quelqu'un qu'on a tant aimé, avec qui on a tant partagé est si dur .............

    Je croyais être forte, fut un temps.

    Comme je me suis leurrée ....


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  • Ce soir, je me suis faite belle.

    Petite robe courte style "sixtes", bas fins, bottines talons hauts, et cheveux ajustés en une longue queue de cheval.

    Ma peau, parfaite, veloutée, maquillage discret mais gris, noir comme ma robe, et des boucles pendant à mes oreilles, dans un argent de qualité.

    Merde, je me trouve pas mal !

    Mais

    Il me manque tout.

    SON regard. LE regard.

    En fait je m'aperçois que pire encore, plus que d'amour, j'ai besoin d'être belle dans le regard d'un homme. Qu'il me le dise. Et me le montre.

    Que s'est-il passé pour en arriver là ?????

    Mon père ne m'a jamais trouvée jolie. J'étais rondelette, empotée. Ma mère s'amusait à m'habiller comme une poupée Barbie avec pour seul point commun entre Barbie et moi, le rose bonbon (horreur et damnation). Grâce à cela, j'ai été la risée d'un collège entier.

    Je n'ai pas eu de petit copain avant l'âge de 17 ans, encore que ce fut un vieux rencontré sur internet, qui aurait pu être se situer entre mon père et mon grand-père. Oh, pour sûr ; il aimait mon esprit, ma jeunesse, ma spontanéité mais aussi ma tête. En outre, on m'a toujours conféré que j'étais une femme intelligente.

    Je n'étais pas si laide que cela en ce temps. Sauf que j'ai eu cette manie maladive, d'aller vers des hommes qui m'ont assurée du contraire.

    Yann en fut l'exemple le plus criant. Malgré nos dix ans d'écart, il était odieux avec l'enfant que j'étais encore. Il me taxait de grosse, m'a fait me transformer jusqu'à la teinte et la longueur de mes cheveux. A ses yeux, je n'étais qu'un excrément. Pourtant il me faisait l'amour !

    Alors peut être pour me rassurer, il a fallu que je connaisse d'autres hommes.

    Il y a eu deux types d'hommes dans ma vie : les passionnés de moi (mais jamais libres au fond ....) et les hommes libres d'être à mes côtés mais aveugles ou .... méprisants

    Ensuite, j'ai connu un homme avec qui j'ai passé deux ans, dont la seule remarque une fin d'après-midi d'été, a suffi à me précipiter chez un des plus grands chirurgiens plasticien de ma ville. Cette une confession énorme que je fais là et dont j'ai honte .... mais je dois accepter que j'ai été l'objet d'une souffrance sans limites pour plaire.

    Evidemment cela ne fait pas tout .... la blessure était là malgré tout.

     

    Au jour d'aujourd'hui, je suis en quête, en perte aussi.

    Je dirais que je ne trouve pas d'homme avec qui je ressente ce degré d'intelligente-intimité qui m'est fondamentale, et tout à la fois un homme qui me désire, belle.

    Ce soir, je suis passée devant l'homme qui partage ma vie (l'HQPMV), à part unn bref regard et un "oh" de surprise car je me suis coiffée, différemment, il  n'y a en rien cette flamme brûlante, ce désir comme s'il s'agissait de notre toute première soirée ensemble. Et cela, je ne vois pas comment le gérer, à moins d'un double vie.


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  • Le pire c'est la méchanceté des gens.

    TU es déjà au fond du gouffre. Et ces gens là estiment et pensent que changer de vie, rompre, tirait un trait sur des souvenirs mais surtout je crois, le plus dur, mettre fin à ses rêves, c'est aussi évident que d'aller acheter une baguette de pain.

    Elle est où l'empathie ? car tu ne le fais pas, et tu t'en prends plein la gueule.

    Tirer un trait sur ma vie, tout jeter, renoncer à ce que je possédais, je l'ai fais, en Janvier 2010, pour un homme, qui m'a finalement planté un couteau dans le dos. Alors, oui, pardon, j'ai mes raisons aussi de cette certaine frilosité.

    Ce qui ne veut pas dire que ma vie va rester ainsi. Je ne sais plus par où commencer ..... j'ai réglé éventuellement le professionnel, atteint un but, c'est déjà tellement bon, enfin un peu d'espoir dans cette vie maculée de purée de poix.

    Pour le reste .... je suis avec quelqu'un avec qui je ne suis pas heureuse. Cela ne remet pas en question son être. Il est charmant, bel homme, il me comble sur certains points, mais notre écart d'âge ne me permet aucune projection vers l'avenir ensemble, si ce n'est un veuvage prématuré, pas d'enfant .... et aussi, nous n'avons aucun point commun.

    Je repousse sans cesse le moment de le sortir de sa vie, je ne parle pas de le quitter ... je voudrais juste sortir sur la pointe des pieds, qu'on s'oublie gentiment ....

    J'ai aussi compris qu'il me faudra forcément passer par une période de solitude affective. Aujourd'hui, je me fais agresser, insulter, car je ne suis pas libre, c'est ainsi ! et je me vois mal partir comme j'ai pu le faire (et j'ai échoué) dans une relation sans avoir fais le deuil nécessaire de la précédente. Comprenez-le !!!!


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