Hier soir, encore une pulsion suicidaire. Je dois en avoir 2 par semaine en ce moment .... c'est souvent après une mauvaise nouvelle ou conflit, cette fameuse goutte d'eau qui fait déborder le vase .... Jai tout mis en oeuvre pour le faire, puis mon petit instinct de survie a repris le dessus in-extremis .... j'ai juste préféré appeler de l'aide. Et ne pas m'isoler.

Je n'ai pas osé en parler à mon médecin, ni mon psy .... j'ai trop honte. Et j'ai peur d'être prise ensuite, comme un cas dramatique.

Ce matin donc vu mon généraliste. Il voulait me prolonger mon arrêt de 15 jours, mais j'ai préféré ne prendre qu'une semaine, par pure conscience professionnelle. Car j'ai malheureusement des impératifs et je ne voudrais pas me mettre davantage en péril que je ne le suis déjà.

Ca fera jaser les collègues et je pense qu'on va me demander ce que j'ai. Je ne vais pas mentir : DEPRESSION et voilà, c'est comme ça.

Personne n'est parfait !

Voilà.

Je suis seule.

Je ne sais plus.

Mais simplement seule.

Je dois juste .... admettrre ...........

alors je reviendrai

un jour

Encore des idées noires ce soir. Vous savez ... l'impression d'être acculée, aux pieds du mur ....

sans espoir, sans fin.

Alors tu te dis : que faire ? continuer ??? ou tout cesser ???

Avant je n'avais pas ces pensées.

Sont-ce ces putains d'antidépresseurs qui me donnent envie de crever comme ça ??? car là je m'interroge sérieusement !!!

Humeur triste ce soir ......

gros soupire ....

Trop à donner, trop ..............

Voilà. Ce soir je fais le point.

Je suis au plus mal. Arrêtée depuis une semaine, en passe de me faire prolonger car y retourner serait du suicide.

Mais je ne me sens pas aller mieux, et surtout, je me demande tout simplement, ce que je peux apporter à un homme. Ou quiconque.

Bien sûr, j'attends le "salut" d'un homme, effectivement, c'est le cas.

Mais moi, qu'est-ce que j'ai à donner ???

Pour la première fois vraiment, j'en envisagé de quitter mon ami pour le préserver. Après, ce que je deviens, "on s'en fout" dirons-nous. Mais je ne peux pas faire de mal comme ça, injustement, à quelqu'un qui aspire à de la sérénité. Il veut une vie stable, de l'engagement, des projets, et je suis incapable de cela.

A croire qu'en me choisissant, lui aussi a choisi la difficulté ....