• J'aimerais tant

    J'aimerais tant ...

    T'oublier

    Oublier ces mois, et surtout ces espoirs, ces envies qui m'ont donné ce souffle de vie qu'à présent je n'ai plus ...


    En réalité, ce que l'on n'a pas connu ne peut jamais nous manquer


    Tu as été ma croyance, et ma foi, durant des mois

    Tu as redonné un précieux sens à ma vie,

    le Désir, complet

    Le Désir de Vie, de se lever le matin, d'entrevoir le jour, l'avenir avec confiance, de se coucher en espérant te retrouver dans mes rêves

    effleurer ta main, goûter à tes lèvres, avoir la chance de me serrer contre toi

    Et ces projets que nous avions, de vie, d'enrichissement

    à l'image de notre épopée magique au Mont St Michel. Où tu étais si joyeux, si défait de tes obligations et soucis, et moi des miens, il n'y avait que NOUS


    J'ai toujours rêvé la mer agitée et à la fois profonde, prête à m'ensevelir pour m'emmener dans de lointaines contrées

    tu as su me comprendre, m'enlever à ce quotidien triste et terne

    à présent

    ne subsiste plus rien

    qu'un vague souvenir, marqué par les mois qui commencent à s'enchainer implacablement

    la terre n'a pas cessé de tourner, mais mon coeur a cessé de battre.

    Je peux parler ainsi pendant des heures rien n'y changera, mais jamais je n'ai voulu freiner ou taire mes sentiments pour toi, alors je les exprime et l'écriture est pour moi depuis toujours, le seul moyen le plus authentique de laisser couler mes larmes en chanson. Le vide est là, étouffant, énorme, envahissant, mais je ne peux le nier. Il a fallu le vivre, cette passion anarchiste et dévorante, qui m'a fait remettre en question une vie établie et bien orchestrée. Je suis néanmoins heureuse de l'avoir vécu même si aujourd'hui je suis confrontée au vide, à l'absence et, pire encore, l'indifférence.

    Ainsi est faite la vie ........ tu me dis de me défaire des fantômes ... je ne peux me résoudre à ce que tu ne sois qu'un souvenir.


  • Commentaires

    1
    Vendredi 25 Juin 2010 à 17:18
    élan
    Je crois que c'est ce soir là, où j'ai couché mes derniers mots de désespoir, que j'ai vécu enfin, un pas en avant dans le détachement. Parce que je n'ai pas le choix. Je ne vais pas passer ma vie à aimer dans l'impossible.
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