• La vie continue son cours ... et je tiens à ce que ce blog vive encore.

    Visiblement, Richard a su et pu tourner la page et c'est sans doute mieux ainsi.

    Je ne serai pas épargnée encore, par ces moments de détresse où il me manque tellement que je n'envisage pas l'avenir sans lui. Nous sommes tous uniques et j'ai bien conscience que personne ne le remplacera ....

    Je n'hésiterai pas à consigner ici mes pensées, mes mémoires.

    Je sais qu'il n'appréciait pas, pour certains, mes écrits car cela le touchait. Mais à présent, quel lien nous relie encore ? Plus ce blog visiblement, et je ne souhaite pas recommencer un nouveau blog depuis le début. Il est imprégné de mes pensées les plus sincères, les plus profondes, et me suit depuis des années. Je veux l'enrichir, à mesure que je vais progresser et poursuivre ma route (seule ? ....).

    J'ai toujours été capable de regarder le passé en face, surtout quand mon coeur a su panser les blessures, même les plus délicates.

    Il est évident que mon histoire avec Richard aura été sans doute, la plus forte, la plus importante de ma vie, et pourtant pas la plus longue en durée. Hier, une "vieille" amie a repris contact avec moi par email, espérant avoir de mes nouvelles. Je lui ai relaté ces derniers mois, justifiant par là même ma rupture avec mon ex ami Vladimir, qu'elle connaissait et qui a fait les frais de ma rencontre avec Richard.

    Voilà ce qu'elle m'a répondu : "D’après ce que j’ai lu et si j’ai bien compris, ton histoire avec cet homme a duré quelques mois mais de façon intense malgré les obstacles et la distance. J’avais la tête entre les mains et les larmes aux yeux en te lisant tellement ta souffrance transparait dans tes lignes…"

    Il n'y a pas grand chose à dire de plus, mais j'ignorais que ma souffrance était aussi palpable. Je ne m'étais pas épanchée autant qu'à travers ce blog.

    Mais à ce jour, je ne peux pas me priver de l'écriture et de l'enrichissement de ce blog. Je pense que Richard a su trouver le courage de tourner la page une bonne fois pour toutes, et ne plus tomber dans la tentation destructrice de lire ce blog, et mes épanchements. C'est le même combat que je me livre tous les jours : ne pas l'appeler ... ne pas le contacter directement.

    Pourquoi ? Comme je disais à travers ces pages, ce serait s'exposer encore à de la souffrance. Notre histoire était enrobée d'impossibilité, et trouvait aussi une large part de sa beauté et de passion dans le fait même qu'elle était impossible.

    J'en viens à ce qui me perturbe actuellement et que j'ai commencé à aborder en thérapie : pourquoi est-ce que je me tourne toujours vers l'impossible ? Le réalisable, quelque part, semble me laisser de marbre, voire même me rebuter quand il devient trop concret. Je me suis rendue compte que j'ai toujours rêvé, voire fantasmé, mes relations affectives, et ce depuis toujours. J'ai toujours rêvé de cet Idéal, à la manière d'une princesse attendant son prince charmant dans sa tourelle. En ce sens, le terrain virtuel est tout à fait propice à la rêverie, et je me rends compte que la plupart de mes histoires ont pris naissance dans le virtuel. Avec Richard, une large part de notre histoire a été écrite à travers des emails ... qu'il était bon, et exaltant, de rêver !

    C'est cette fuite de la réalité que j'aimerais comprendre ....

    J'ai encore beaucoup de chemin à faire ....





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  • Je reprends ce blog, car de toute évidence, il est laissé à l'abandon, comme le reste de mes appels au secours, de mes signaux, de mes alarmes ..... je suppose que tu ne viens plus ici me lire, car tu as préféré tourner la page. C'est l'objet de ce message, et cette image illustre au mieux mon état d'esprit.

    Le bilan à ce jour, très symbolique : Juin 24 heures du Mans, Juin où je devais trouver un emploi là-bas, concrétiser les choses et réduire la distance, voilà nos projets à présent morts, enfouis dans les lymbes du passé, avortés devrais-je même dire ....

    Je pensais reprendre un nouveau blog, au commencement, mais je me refuse à présent à cette idée. Il s'agit en réalité d'une continuité, comme on poursuit une thérapie sans tenter de l'arrêter au milieu. Ce blog me suit depuis plusieurs années, où ma vie était autre, où je n'étais pas dans le même état d'esprit, mais les éternels recommencements, même s'ils ont du bon, s'inscrivent dans une histoire propre à chacun ... et je ne veux pas nier cette histoire, aussi dure soit-elle.

    Mon bilan à ce jour, c'est ce vide, cette tristesse qui m'emplie tout entière, c'est le sentiment d'un gâchis sans proportions, d'un désir inassouvi, de projets irréalisés, mais aussi de conscience de soi, d'apprentissage, d'évolution, de connaissance. Je comprends tant de choses à présent ... comme si le voile avait été levé sur ma vie. Mais ce voile désormais levé, suscite aussi la peur, la peur de l'échec à nouveau, ou de la blessure.

    Mon coeur est en chantier .... j'ai trop donné, je t'ai tellement donné Richard, que je ne sais plus si je pourrais un jour, donner de nouveau comme j'ai donné.

    Quoi que tu sois devenu -je t'en prie, ne me le dis pas ... sauf si tu décides de venir m'enlever à ce quotidien atroce-  sache que tu as été d'une importance sans égale, tu m'as fais connaitre l'amour, la passion, le désir, la VIE. A présent, enlève tout cela à mon quotidien et il ne reste que peu de choses ....

    Tu représentais tout, mon présent, mon futur, mes repères, mes espoirs, ma propre foi .... je continue de penser que j'ai tout quitté pour toi, pas seulement parce que j'étais seule, triste et désemparée, tu es forcément arrivé dans ma vie pour que nous puissions vivre quelque chose ensemble.

    Je n'envoie pas ce message par mail, car si tu me lis, c'est que tu l'auras choisi ... tu te seras rendu sur ces pages qui ne t'ont que trop bouleversées, mais sache à ce jour, que ta femme, que ta moitié, croit toujours en nous, en notre amour, en ce que nous pouvons réaliser ensemble de merveilleux, il n'y a qu'à toi que je veux promettre ce bonheur intense, absolu et unique.

    Je ne sais pas si tu mesures l'importance que tu as eu et a encore dans ma vie .... tu es peut être à présent, retourné dans ce quotidien confortable où tu as retrouvé une place discrète, où tu te cherches, te perds aussi hélas .... dis-toi qu'une femme dans ta vie, t'a aimé comme jamais, et t'aime encore, et te désire, et voudrait envisager l'avenir en commun ....

    Je n'ai eu de cesse (et encore ce soir) d'écouter Nightwish (Sleeping Sun). Ca me fait un mal fou, mais cela te rend si vivant dans mon coeur .... cela me renvoie à cette période encore douce et naïve, où tout était si simple et où toi et moi, ouvrions nos univers. Je l'écoutais en boucle en pensant à notre rencontre à Lyon. On se comprenait au-delà de tout, des mots, de la distance et de nos entraves. Là je l'écoute en pleurant, comme chaque soir, je ne fais que pleurer ... la peine ne s'affaiblie pas ...

    Je n'ai pas encore le courage d'écoute Blackmore .... je ne peux pas .... pas sans toi.

    Tu me manques, chaque jour qui passe, je voudrais de nouveau croire en nous ENSEMBLE, que l'on se retrouve pour envisager le Beau, l'Avenir, l'Amour, la Passion. Tu m'as trop offert, et trop retiré ensuite ...... nous étions rongés par nos vies, nos passés, nos situations lourdes, mais j'y crois encore ... sauf si tu as décidé de me faire mourir, de m'oublier, de me retrancher au passé, que c'est dur ....

     

    Et les acs .... si durs .... encore plus durs, sans toi.

    Mais que faire ? te rappeler ? te solliciter encore ? alors que peut-être tu tentes de refaire ta vie, de vivre de nouveau, de te retrouver ... je ne peux pas revenir dans ces conditions. Je suis totalement atrophiée, perdue, sans toi, un jour je ne pourrais même plus avoir le force de me lever je le sais. Pardonne-moi de dire cela, mais c'est si sincère ....

    Tu me manques, c'est indéniable.

    S'il te plait, ne reviens vers moi que pour une promesse de toute importance : que je vienne te rejoindre là bas, avec ton aide, ton soutien et surtout, tout ton amour. J'en suis encore prête ... avant qu'il ne soit vraiment trop tard.

    Sinon, le silence, même s'il me torture, me préservera autant que possible.

    J'ai tellement mal ....

     

    Rappelles-toi

    Autant que possible, et plus, si possible ..............


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