• Every night in my dreams
    I see you, I feel you
    That is how I know you go on.

    Far across the distance
    and spaces between us
    You have come to show you go on.

    Near,Far,wherever you are
    I believe that the heart does go on
    Once more, you opened the door
    And you're here in my heart,
    and my heart will go on and on.

    Love can touch us one time
    and last for a lifetime
    And never let go till we're gone.

    Love was when I loved you,
    one true time to hold on to
    In my life we'll always go on.

    Near, far, wherever you are
    I believe that the heart does go on
    Once more, you opened the door
    And you're here in my heart,
    and my heart will go on and on.

    You're here, there's nothing I fear
    And I know that my heart will go on.
    We'll stay, forever this way
    You are safe in my heart
    and my heart will go on and on.


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  • La seule "chose" qui me retient de vivre, c'est LUI.

    Lui.

    Qui croit en moi, en nous.


    J'ai une larme qui roule sur ma joue droite. Je ne comprends pas. Je ne suis pas triste.


    Mais j'ai pensé aux médicaments et à la FIN. La vraie FIN. Celle qui met fin aux douleurs et à l'absurdité. Je n'arrive plus à vivre, comprennez-le.


    Mais lui infliger ma mort me rend encore plus mal, que l'idée d'infliger cela à mes géniteurs. Lui, qui a dispersé les cendres de sa femme ce matin.

    Alors je me dois de tenir. Mais sans lui .... que serais-je ?

    RIEN

    Sauf que je n'ai plus envie. J'ai toujours été inadaptée. Je n'en peux plus. J'espère ne pas faire une bêtise .....


    Deux personnes en moi se battent en permanence, celle qui veut vivre, celle que j'étais avant, pleine de jovialité, cette jeune femme sociable. Et l'Autre, austère, mélancolique et suicidaire. Selon les périodes, l'une remporte sur l'autre. Et là je ne contrôle rien.


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  • En fait, je suis juste cassée.

    Un peu de colle s'il vous plait, pour recoller les morceaux de mon coeur.

    Mais depuis quand suis-je cassée ?


    Hier je voulais venir écrire ici, que ma vraie dépression (au sens, tomber au fin fond du gouffre de la tristesse et de l'absence totale de foi) s'est déclarée il y a bientôt UN AN, même si depuis 2004 elle me tournait autour par moments, surtout au coucher du soleil, quand mon coeur se serrait sans raison.

    Je me rends compte que mes vacances l'année dernière dans le Sud de la France, dans cet affreux Cap d'Agde, en septembre 2009, ont été mortellement sinistres. Nous restions dans le noir, enfermés, reclus, ne profitant de rien. C'est ma faute, je n'avais goût à rien. Ni envie de me délasser dans la piscine, et encore moins dans la mer. J'ai connu un sommet de bonheur avant que tout ne s'effondre. Après, l'envie de Vivre m'a totalement quittée.


    Je pense que j'ai rendu service à V. mon ex ami. En lui rendant sa liberté, il a retrouvé le goût de vivre. Aimer et cohabiter avec une femme dépressive, aussi jolie soit-elle, aussi aimante soit-elle, est une forme de suicide. Alors c'est ma seule consolation. Et aujourd'hui je ferme mon coeur à quiconque, car je ne veux plus faire souffrir comme je l'ai fais.


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  • Inapte à la Vie, et inape à l'Amour, voilà ce que m'inspire ce samedi, où je suis recluse chez moi comme une sauvage.

    Je ne me sens plus aucune force pour rien. Que je suis triste. Pourtant jeune, et appréciable semble t-il, je me refuse tout.

    Le bonheur me fait peur, j'ai toujours préféré l'impossibilité, l'infaisabilité, la difficulté pour trouver l'excuse pour pleurer et me plaindre, plutôt que d'avancer.


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  • RV chez le médecin généraliste ce soir, qui d'ailleurs a lui-même dit, que mon psy m'a "lâchement lâchée pendant deux mois".

    Je le vis réellement ainsi .... l'abandon brutal de la thérapie m'a beaucoup remuée.

    Mais la prochaine séance début septembre, promet d'être complète et complexe.


    J'ai été prise d'une crise d'angoisse à peine arrivée devant chez mon médecin, je ne sais pas pourquoi. J'avais les mains moites, des tremblements difficilement contrôlables. J'ai été obligée de préparer mon chèque à l'avance, dans la salle d'attente.


    Nous avons parlé de mon premier mois de traitement, et j'ai évoqué ma somnolence quotidienne. Il a aussitôt préféré me prescrire une autre molécule, qui devrait me permettre d'être plus active. Je commence dans 2 jours, le temps d'éliminer l'ancien traitement. Je suis lasse, car j'avais fondé beaucoup d'espoir dans cet antidépresseur, qui finalement n'a eu pour effet, que de m'assommer.

    Je me sens vide. J'avais énormément de choses à dire, des prises de conscience, mais les mots me manquent, et la motivation aussi.



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