Mais

cela faisait longtemps que j'avais négligé mon blog

bon... pas de lecteurs... pas de suivi, pas de fidèles, pas d'enthousiastes, et puis les journaux intimes, cela passe ...

Mais ce soir j'avais besoin. Et il existe ce blog, et il me suit. Et j'ai oublié de dire ce soir, au mileu de mes larmes et de ma tristesse, que je suis avec JLouis. Et que l'amour est là, franc, solennel et sincère.

L'expérience de ma courte vie m'a appris qu'il ne fallait pas repousser le vrai. JLouis a été un des seuls, si ce n'est LE seul, à ne pas me décevoir. Je me suis fais comme promesse de l'aimer et ne plus l'attrister. J'aimerais oser dire et admettre que je l'aime.

Ce soir je pleure. Je pleure de ces pleurs profondes qui entrainent un râle fort ... je pourrais hurler même, de désespoir et de souffrance.

je suis triste. Je souffre. Je l'admets. Je le vis, de plein fouet.

Le bilan de ma vie, à 6 mois voire moins, de mes 30 ans, c'est que je suis nulle et incapable. Cela donne raison à mon père, qui m'a toujours taxée de médiocre et d'incapable. J'ai l'impression que je passe ma vie à susciter des situations qui lui donnent enièrement raison, jusque dans ma vie professionnelle -un marasme-  qui à chaque instant de chaque jour, pourrait lui envoyer des missives disant que sa pauvre fille est une bonne à rien.  Il rierait le salop, mais il aurait raison.

Seul hic. Dans la vie professionelle, on ne fait pas dans le social. J'arrive avec mes failles et mes problèmes d'Oedipe et je fais quoi ???

Mon ex avait le génie de dire qu'il n'y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent jamais.

Merci Vlad. Je t'ai aimé aussi et surtout pour cela, ton esprit, ta tolérance. Trop rares, sont les gens comme toi.

Que de temps écoulé depuis mes derniers mots ici ... en même temps, je n'ai pas eu le sentiment de beaucoup manquer.

Désolée, ce soir je suis d'humeur très cynique.

J'ai changé de travail ... changé d'environnement.

J'ai rencontré aussi des hommes et beaucoup trop souffert. Ce soir je suis mal. En fait, l'impression étouffante d'hurler dans le vide, sans réponse en retour. De faire de grands signes, sans pour autant être vu.

Je suis très malheureuse et je pense que mon point faible est, et demeurera, l'amour. Les hommes me déçoivent tellement que j'anticipe même sur tout, sur leurs sentiments et leurs attitudes.

Je n'ai plus le mode d'emploi pour mener une relation à bien. Je suis soit trop intrusive, soit pas assez, ce qui fini par agaçer ces messieurs. Mais au final je suis surtout seule, désespérément seule et perdue avant tout.

Avant, j'arrivais encore un tant soit peu à me blinder, mais là, je suis amorphe, vulnérable et cassée en même pas trois jours si j'ai le malheur de tomber sur quelqu'un et de croire qu'il m'aimera pour toujours et avec authenticité.

Mon rêve ce n'est même plus tant de trouver le Prince Charmant, c'est avant tout, et surtout, de savoir M'EN PASSER.