• Si je n'avais pas passé une atroce journée, je n'en aurais retenu qu'une chose : j'ai été "draguée" par un collègue. Oh, ça a été à la fois franc mais tellement direct et impromptu que je me suis sentie défaillir. L'idée "je suis en train de me faire brancher" a dû germer, mûrir, puis mourir en moi, en l'espace de 40 secondes dans cette folle matinée. Mais à midi j'y ai resongé : je m'en suis trouvée flattée. Cela en soi, ne change rien, mais je me demandais encore il y a peu si je plais (encore). Apparemment oui, Dieu merci ....

    Je me sens tellement insignifiante, improbable, inutile, médiocre, que constater que celle que je suis peut ne pas laisser indifférent me rend si ce n'est heureuse, au moins joyeuse.

    Il faut dire que l'homme qui "partage ma vie" ne me renvoie rien de bon. A ses yeux je me sens minable, molle, grotesque, toujours inférieure aux autres femmes. Tout à l'heure encore, il évoquait une de ses collègues si "sportive", oh, et puis cadre 'sup, qui sitôt rentrée chez elle après une si dure journée, enfile son short et va courir, quelle courageuse, quelle femme formidable cela fait .... ! ah, et puis madame, célibataire, s'offre des vacances en Croatie pour pratiquer de la randonnée, quel exploit ma foi ...!! Et moi je suis là, à recueillir tous les blâmes possibles car "je ne fous rien", c'est vrai vous me direz, je bosse de 7h30 à 18h avec le sourire et je m'en prends plein la figure, et je devrais sortir d'une journée  de labeur psychologique, astiquer le sol, faire briller le bois des meubles après être allée me dandiner sur les berges pour éliminer cette maudite cellulite tant abhorée des hommes exigeants et des femmes névrosées. Au diable !

    J'ai décidé de jouer mes dernières bonnes cartes. Il se permet de critiquer sans agir, il se plaint sans construire, il me "tue" sans vergogne ? OK. La suite révèlera d'elle-même la bonne morale de cette histoire qui n'a que trop duré.


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  • Je vais reprendre ma vie en main

    et aller de l'avant

    retrouver Espoir et Envie, Enfin


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  • Je n'avais plus aucune nouvelle de mon meilleur ami depuis des années et aujourd'hui il me contacte.

    Devinez quoi ?

    Il a quitté la région de merde dans laquelle je vis pour la Bretagne !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    Oui, la Bretagne, là où je devais vivre. Oui, je parle bien de G. qui a tant hanté les pages de ce blog. Oui, G et la Bretagne.

    S'il me propose de le rejoindre, je n'hésite pas une seule seconde.

    Je déteste ma vie actuellement, et cela fait trop longtemps que c'est le cas d'ailleurs.

    Mais je m'enflamme trop ............... d'un autre côté, rêver me manquait tellement.....


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  • Un jour, mon ex-psy m'a dit que j'étais davantage faite pour aimée qu'ETRE aimée.

    Je pense qu'il avait raison.

    En réalité, je me demande si jamais je n'ai été aimée. Je vous arrête tout de suite, les scandaleux qui déjà, s'écrient que c'est faux, que je fabule ou me trompe.Je ne suis pas sûre d'avoir été aimée pour celle que je suis, en mon âme et personne, autrement qu'en une femme sur une couche, bonne à procurer un plaisir instantané. Mais ensuite ? Avez-vous été capable de me supporter dans le présent, l'avenir, et les difficultés que nous imposent la vie ?

    Aujourd'hui en tous les cas, quoi que vous pensiez ni moi-même d'ailleurs, je ne me sens pas aimée. Je me sens SEULE. Je me sens morte, flottante et divaguante, mais je n'ai même plus l'espoir d'être heureuse un jour dans ce domaine privé de l'existence, là où d'autres excellent sans même s'interroger. Pour moi ce sera je crois, toujours complexe, tordu, insoluble ou simplement frustrant...


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