• Il parait que je suis dépendante à l'amour

    Donc je comprends, pourquoi je suis en manque aujourd'hui.

    C'est dur. Dur. Dur. La soirée d'hier en a rajouté une couche. Ma vie n'a aucun sens sans passion, sans amour. AUCUN.


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  • Avant, je trouvais que j'étais la plus chanceuse des filles. Un garçon accompagnait mes jours, aimant, attentif et patient. Il était toujours prévenant, et j'avoue, un peu admirateur de celle que j'étais, cette petite chose sans intéret pourtant. Tout cela est terminé bien sûr .... je ne l'ai que si souvent dit ici.

    Mais hier soir, j'ai connu les affres de la jalousie perfide, et je m'en veux, mais j'essaye de comprendre.

    Un ami est venu dîner chez "nous", rayonnant, sur un petit nuage, légèrement mièvre et "cucul", parce qu'il a rencontré une femme "exceptionnelle". En fait, je crois que c'est surtout à cause des termes employés que j'ai été piquée, vexée. Il en parlait comme d'une merveille, mais le pire, en l'excusant de ne pas avoir CONFIANCE EN ELLE, ce dont moi-même je souffre plus que tout.

    Toute la soirée il n'a eu de cesse de relater cette rencontre qui le rend si heureux (et dieu sait qu'il Le mérite). Je crois que j'étais jalouse surtout de cette femme.

    Parce qu'aujourd'hui je ne me sens ni aimée, ni exister. Même pas valable en quelque sorte.


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  • J'aurais adoré naître bête.

    Vous savez, bête, stupide, enfin surtout, de ces gens qui au-delà du fait de ne pas savoir tenir une discussion, ne réfléchissent pas, je dirais même ne pensent pas.

    De fait, ce sont des êtres massivement heureux, qui jamais ne s'interrogent sur le sens profond de leur existence. Ils se contentent de regarder la vie passer, sans se demander comment et pourquoi nous sommes là; s'il existe des moyens pour être plus heureux (quelle idée !!!) et puisque bien entendu, ils ne réfléchissent pas, ils se fondent dans la masse pour se rassurer (mais ils n'en ont pas conscience, bien entendu !!!).

    Moi je suis tout l'inverse de cette moutonnerie ridicule. Mais sachez que réellement j'en souffre. Sinon ce blog n'existerait pas. Je me pose trop de questions sur le sens des choses, je n'aime ni le grostesque ni l'absurde, sans cesse de remets en question cette existence sur laqulle je ne cesse encore de m'interroger. Résultat je suis bien malheureuse, car étant entourée de 99% d'abrutis heureux, qui pourrait me répondre au final ....?


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  • Mon amour,
     
    on ne s'appelle plus "mon amour", d'ailleurs on ne s'appelle plus du tout ....
     
    Tes mots d'amour, ta présence, tes élans de passion, de désir, me sont à présent interdits.
     
    J'ai réalisé ce matin même, l'erreur gigantesque que nous commettons à nous retenir ainsi, nous brider. Le ciment de notre amour est en train de s'effriter ... qu'est-ce qui nous rendait heureux auparavant ? n'étaient-ce pas ces manifestations d'amour, intenses, qui savaient défier la distance qui nous sépare ? n'était-ce pas ce dialogue entre nous, ces confessions, ces aveux qui nous représentaient si justement ? n'était-ce pas aussi ce formidable et unique don de soi ?
     
    Certes, le don de soi est allé trop loin, jusqu'à la perte de soi-même.
     
    Mais notre guérison doit-elle nécessairement passer par le silence total ? le passage du tout ou rien ? le reniement ?
     
    J'ai peur qu'à ne plus t'entendre, ne plus te sentir, ne plus t'avoir dans ma vie, tu en sortes par la force des choses, par habitude, par lassitude aussi, et j'ai peur qu'il en soit de même pour moi dans ta propre vie.
     
    On ne se voit déjà pas beaucoup, faut-il alors pour autant, s'astreindre au silence ?
     
    J'ai l'impression de ne plus exister pour toi, et que par conséquent notre amour est bafoué, absurde et inconsistant.
     
    Comment a t-on pu en arriver là ? On se disait tout, on s'épanchait, on se manquait, à présent on se fuie littéralement. Je te sens fuyant. Aimer mieux, c'est aussi s'avouer qu'on se manque parfois. Il ne s'agit pas de pleurer chaque jour sur son sort, et de se larmoyer. Mais on a le droit de s'aimer et de se le dire, ce n'est pas mortel. Ce qui est mortel, c'est la perte de cet amour qui nous liait et qu'à présent nous refusons d'assumer pleinement. A moins que tu ne m'aimes plus ... c'est bien cela qui me rend triste.
     
    L'ancien Richard, le "vrai" Richard, me manque plus que tout.


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  • Mon amour, que c'est dur sans toi ...
    que la vie est triste sans toi.
    Tu as craqué et tu m'as écris, quel bonheur, quel soulagement, c'est comme si j'avais réintégré mon corps, moi qui depuis mardi dernier ne vit plus ....
    ce matin j'en avais mal physiquement, de ne pas te lire, de ne pas savoir comment tu allais, d'imaginer que tu me sortais de ta vie.
    Je ne peux me résigner à exclure toute forme d'amour, je ne peux pas non plus contrôler ou chasser ce trop-plein d'amour et de passion que j'ai pour toi.
    Ce n'est pas que la dépendance, ou l'addiction, c'est la passion, c'est l'amour, tu es mon âme soeur, comment puis-je envisager la vie sans toi ?
    Tu me manques, à chaque instant, mais la rupture telle qu'elle a été faite ces derniers jours, était pire que tout. Je vois, je comprends qu'on a trop besoin l'un de l'autre. Mais maintenant j'ai peur de te perdre à nouveau, que ta thérapie nécessite une rupture définitive. En ce cas ce serait de nouveau l'enfer ....
    Alors je vais garder ce recul que je me suis imposé, ne pas me jeter dans tes bras, ou te répondre sur le champ.
    Je dois rester forte si je ne veux pas te perdre, je t'aime trop pour cela.


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