• Il y a peu de gens qui connaissent mon histoire et, au final, je ne la connais que depuis peu.

    Je ne comprenais pas mes peines pour aimer ou être heureuse; en amour cela s'entend.

    Je me suis longtemps demandé pourquoi, à presque trente ans et ma foi, pas si repoussante, je n'avais rien pu construire. Pourquoi parfois la haine m'emporte, et le vide, et le désespoir, et la tristesse m'envahissent. Pourquoi je suis ainsi. A errer, me tourmenter et souffrir dans la durée.

    Chacun a sa propre vie et sa propre histoire, son parcours, son vécu, sa "croix".

    J'ai eu le malheur d'un père trop aimant. MAL aimant, devrais-je plutôt dire. Quand ma mère est partie lorsque j'avais 12 ans, elle me laissa auprès d'un homme dangereux. Elle même avait été sa femme, son épouse pendant 18 ans et savait quel être il était. Mais peu importe me direz-vous, il s'agissait d'une affaire de "grandes personnes".

    Sauf qu'un père comme le mien, propulsé seul, auprès de sa fille de douze ans dans une seule maison. Cela donne un COUPLE.

    Progressivement, j'ai vécu avec mon père, une relation de couple et tout ce qu'il y a de pire que l'on puisse imaginer, sur le plan  psychologique car je ne voudrais pas choquer en laissant entendre quelque disgression que peut être ma mémoire aura préféré effacer.

    Il a tout été de pire pour moi. Inquisiteur, fouineur, écoutant aux portes, comme lorsque je téléphonais, vil parfois quand il s'agissait de parler de moi aux voisins, rabaissant, violent, dans les mots tantot dans les gestes, et souvent trop étouffant, trop aimant, trop ... tout trop .... rapidement je me suis rendue compte que je voulais fuir tout cela, fuir cette vie quitte à aller avec quiconque voudrait de moi, pour peu que je sois pas astreinte à cette vie là.

    Pour mon père, jamais de limite il n'y a eu. Trop proche, trop posséssif, oui cela je l'ai connu, mais c'est à mon sens, aux antipodes de l'amour. Mon père m'a humiliée pendant des années, me persuadant que sans lui je ne serais RIEN. Et pas plus tard que la semaine dernière, il persiste et insiste en disant que le jour où il ne sera plus là, je serai incapable de m'en sortir.

    Je n'ai pas encore évoqué ses 15 sms par jour en plus des appels; son harcèlement incessant et en prime, comme cadeau, sa culpabilisation quant au fait que par ma faute, il ne peut refaire sa vie.

    J'ai ouvert les yeux et à présent la colère m'habite, me hante en permanence. Je comprends mieux. J'ai même lu que ces êtres là préfèreraient savoir leur "proie" morte pour peu qu'elle leur soit dévouée.


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  • J'en ai marre d'écrire et que mon texte ne s'affiche pas ici. Cela fait des semaines que j'aspire à imprimer ici mon ressenti, qui reste au final, enfoui en moi et mal digéré.

    J'ai retrouvé ma fidèle dépression et tout ce qui va avec. Envie de rien, espoir pour rien, lassitude, ennui et sentiment de tourner en rond sans trouver de solution.

    Mon passé me fait mal et me poursuit en permanence. Je veux dire qu'il me poursuit minute après minute. Ces quatre années avec Vlad que j'ai préféré refouler quand ça m'arrangeait bien parce que je divaguais, aujourd'hui me reviennent en mémoire avec des lames de couteau en guise d'assaisonnement.

    En fait j'avais tout pour être heureuse. Moi la râtée, enfin en couple et ayant plus que réussi avec un homme de mon âge qui m'aimait inconditionnellement. Avec qui nous avions des projets de maison, d'achat, peut être d'enfant si je m'en étais sentie capable, mais tout du moins, quatre ans d'une histoire qui a pris forme et a mûri lentement mais sans effort.

     


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  • Mourir.

    Je VEUX mourir. merde.

    Mais je suis lâche. Pas envie ou le cran de le faire seule. Je cherche un candidat pour m'accompagner.

    Ce n'est pas faute d'avoir cherché.


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