• Je n'ai rien eu le temps de faire. Je voudrais m'acheter le dernier Amélie Nothomb qui fait un peu parler de lui. Ma curiosité est à son comble. Sortie tard, donc dans l'incapacité d'aller me procurer le livre, je suis passée chez ma mère, fraichement rentrée de vacances. Et la soirée était déjà très avancée, le temps de faire à manger et voilà. "Quelle vie de merde ..." ais-je soufflé à mon homme, qui n'était pas tout à fait de mon avis, mais parce que lui sait relativiser et pas moi.

    Et pour couronner le tout, il a appelé sa mère qui l'a informé qu'elle était en plein repas, et que c'est l'anniversaire de Laurianne ma belle-soeur.
    La soirée lui est consacrée, et connaissant la mère de mon homme, elle a du être gâtée au possible, tant matériellement, qu'affectivement.
    J'ai eu un pincement non pas de jalousie, mais de tristesse, à me dire que j'aurais donné cher pour être à sa place, ou peut-être tout simplement avec eux à partager un bon moment en famille, et avoir le sentiment d'être la reine pour une fois. C'est con à dire, mais mon sentiment de n'exister qu'à travers les ennuis, et les contrarietés, me laisse un goût amère.

    Mes soirées sont d'une tristesse sans nom. Je n'ai goût à rien, et ne suis bonne qu'à regretter ce que je n'ai pas, ou ne vis pas. Je suis certes heureuse d'être avec l'homme de ma vie, et en ais pleinement conscience pour avoir été si longtemps et si péniblement malheureuse en amour, mais il n'en demeure pas moins que les angoisses m'assaillent à la nuit tombée, et que le sens de ma vie me parait très relatif.

    Je déteste mon quotidien, fait de futilités. Que je dois sembler compliquée, mais ma raison ne l'emporte pas sur les élans de mon esprit perturbé.


    Je me dis que la soirée sera fade, et que demain il va falloir recommencer le cycle infernal du boulot, où je suis assez mal aimée et absolument pas valorisée. Tout à l'heure dans le bureau du PDG, à ressentir ce sentiment d'être une nulle finie, je regardais par la fenêtre et me suis prise à rêver ce jour parfaitement improbable, où mon premier roman serait publié ... :) et la tête que mes "bourreaux" feraient, ceux-là même qui me prennent pour une imbécile et doivent probablement penser que je ne suis douée dans rien, bref, une Incapable douée d'une niaise. Ils se diraient que je suis capable de les dépasser, car je rêverais de leur renvoyer dans la tête cette méchanceté dont eux-mêmes sont capables !



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  • On part, on part pas ... on part, non, on ne part pas ! mais si, on part ! et puis non ...

    Et c'est ainsi tout le temps ... je ne sais même pas si je serai encore ici dans deux mois. Mes vues sur l'avenir sont assez limitées, assez malmenées aussi. Mon homme voudrait revenir dans sa région d'origine. Imaginez une région vide, plate, et calme. Le rêve pour cette anti-sociale que je suis devenue. Ici on vit en vase-clos, cerclés de montagne, où nous sommes à l'état de fourmis, dans un système grouillant. J'ai besoin de calme ... tranquillité. Fuire le peuple et le stress de la moyenne ville vécue comme une grande, avec toutes les contraintes, et où la vie est si chère qu'à moins de gagner au moins 2000 euros net, tu seras contraint à regarder les vitrines sans jamais pouvoir franchir la porte de la boutique.

    Je serais prête à tout plaquer. Pas d'enfants, pas d'attâches ici. Un boulot qui ne me retient pas. Mais mon homme n'est pas si résigné que cela à partir. Alors il faudra attendre encore et encore ... Lassitude ... soupire ... 


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  • Quelle surprise de voir que j'ai reçu de la visite, et qui plus est de la visite amicale ... et surtout, merci pour vos messages d'encouragement ! Je ne pensais pas même être lue voyez-vous ... le simple plaisir d'écrire dans les limbes virtuelles, sans trop savoir où s'envolent mes mots, pourvu qu'ils s'échappent et me laissent respirer ... je me sens moins seule grace à vous !

     

    Fin d'une semaine enfin.

    Pas de médecin, car pas de temps et surtout, qui aller voir ? Mon médecin généraliste est comme je me plais à dire, de ces médecins "du corps" mais pas de l'âme. Même tremblante, face à lui, en proie à des spasmes, il a pensé que j'accusais le coup d'une petite fatigue quand j'étais allée le voir en urgence, deux ans plus tôt (en réalité, je commencais à perdre la tête sans même le savoir).

    Vous l'ignorez, mais je viens de passer 30 minutes à écrire un texte ... perdu !


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  • Une entreprise qui te dit : "Finalement je reviens sur ce que j'ai dis, et j'ai pris la décision de ne pas te payer ta journée d'absence pour les funérailles de ta grand-mère, car vendredi dernier tu t'es absentée une heure pour aller au contrôle technique sans nous prévenir" ça me donne, excusez-moi, la gerbe tout simplement.

    J'ai failli fondre en larmes, mais trop pudique et trop fière pour le faire, je me suis abstenue, ça l'aurait fait jubiler. Là, je me suis repassé le film de ma vie : manque d'argent, fatigue, galère, et je dois faire la forte quand un mec te dit qu'il te fera une retenue sur salaire parce qu'il l'a décidé ainsi., CapricE

    - Débectable j'en conviens. De tout l'entretien je ne retiens que cela. A 24 ans, je vais finir shootée aux anti-dépresseurs car ma vie professionnelle est un cauchemar au quotidien. Suis-je parano, pour considérer que les gens me mettent en toute conscience, des batons dans les roues ? je ne crois pas être folle, mais je suis seule, seule face à mur.


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  • Déjà l'heure d'aller se coucher, déjà l'heure d'appréhender demain qui déjà se dessine dans l'encre feutrée de cette nuit qui ne sera que trop courte.

     

    Pourquoi les douces et bonnes choses sont-elles si courtes ?


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