• Ce soir je suis allée voir sur le net, les clichés de la femme qui m'a pourri la vie pendant des mois.

    Une femme que j'aurais pu, et dû, détester. Celle qui causa ma perte, m'humilia et me fit perdre mes espoirs. Et me coûta 500 euros.

    Il faut croire que je ne suis pas rancunière, car lorsque je la vois en photo, je n'ai pas de réelle colère ou de haine particulière.

    Je me surprends même à me dire que j'aurais aimé, simplement, me trouver dans un endroit neutre avec elle, pour lui parler, et lui demander quel sens prend sa vie, et lui parler de la mienne. Alors nous n'aurions pas été les pires ennemies.

    Mais tout cela fait partie d'un passé maintenant, lointain. Jamais aucune communication ne fut instaurée.

    Dieu, que j'aimerais avoir un RTT demain ... je n'en ai pas souvent mais j'aimerais tellement me retrouver, me reposer, penser à moi égoïstement, au lieu de grignotter chaque soir, des moments de repos ... rogner naïvement sur mes heures de sommeil en pensant que demain "ça ira" ... 


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  • Plus d'un an après ... que cela me fait drôle.

    Ce soir j'arpentais les pages virtuelles du net, quand je suis (re)tombée sur mon ancien blog, tout un passage d'une vie presque oubliée.

    J'ai même vu et découvert des commentaires d'internautes à qui je n'ai jamais pu dire MERCI. Merci de m'avoir lue, merci de m'avoir comprise, de m'avoir écrit.

    Je m'en veux de ne plus avoir été là; happée par ma petite vie, par mes petits soucis.

    J'ai voulu commencer d'autres blogs, comme j'ai pu changer de couleur de cheveux, histoire naïvement, de faire "peau neuve" parce qu'on croit bêtement que cela va tout changer.

    Je suis toujours là. J'ai vu que j'avais été lue, entendue par certains. Qu'êtes-vous devenus, mes frères et soeur d'infortune ?

    Moi, toujours la même, plus d'un an et demi après ces mots.

    A très vite.

     


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  • Cette semaine, je me suis efforcée de ne pas penser à lui. A son mariage, imminent.

     

    Avec cette fille que je pensais n'être pour lui, qu'une fuite en avant. Pour m'oublier.

     

    De quelle audace j'ai été n'est-ce pas ? je me suis toujours confondue dans la médiocrité, j'avais raison d'y rester. Oser penser qu'un homme pourrait m'aimer, et me regretter, quel orgueil, quelle utopie.

     

    Quand il a fait entrer cette fille dans sa vie, ses vingt ans, son air paumé, ses larmes, je me suis dis qu'il courait droit dans le mur. J'ai voulu le sauver, l'aimer (trop tard), il a fermé sa porte à triple tours avec précaution.

    Parfois je me dis qu'il a bien fait. Et parfois aussi je me demande comment serait ma vie aujourd'hui, si j'avais été avec Lui.

    Si j'avais été enfin sûre de moi, si j'avais emprunté ces escaliers ce jeudi soir, à 1 heure du matin, au lieu de Lui dire qu'il était tard et que je devais partir, m'enfuir ... Je devais bien savoir, au fond, dans ma petite Opel rouge, accrochée à mon volant, que si je montais chez Lui, ma vie prendrait une toute autre tournure. Un autre sens que celui que j'avais voulu lui donner, à grand renfort de pauvres types perdus, de misérables crétins, manipulateurs et cons.

    Il était plus facile de me complaire dans cette position, que de décider de donner un sens à ma vie. Il est évident que si j'avais choisi de monter, je serais aujourd'hui une future mariée. Dans 20 jours.

     

    Mais je ne suis rien de cela. Je suis une jeune femme active, avec des problèmes que je refuse de voir. La Justice, dont je parlais si bien dans mon précédent passage sur ce blog que je néglige à tort, n'a pas plus de sens pour moi que l'amour n'en avait à l'époque.

    Je voudrais, s'il vous plait, ne pas sentir en moi ce compteur de jours qui me répète sans cesse que dans 20 jours, celui qui avait tant d'importance pour moi, se marie.

     

    C'est une raisons d'ailleurs pour lesquelles je n'ai jamais voulu garder le moindre contact avec mes exs. Si je savais que JC aujourd'hui, est père de famille, je crois que cela serait suffisant à me créer de formidables nœuds à l'estomac pendant toute une soirée, voire plus.

     

    Pour ce qui est de G, je ne pouvais l'éviter. A ma fameuse règle, j'ai accordé une entorse. En réalité, G n'était tout bonnement qu'un meilleur ami. Un meilleur ami qui m'a aimée en secret, et que j'ai refusé de considérer pendant plus d'un an, malgré ses mots, malgré ses signes, malgré cette magnifique lettre qu'il m'avait adressée un soir où nous étions allés au restaurant mexicain, tous les deux, et qu'après plusieurs heures de confidences, il avait réalisé à quel point il était bien avec moi. Et moi, idiote inconsciente, ou consciemment idiote, j'avais feins de ne pas faire attention. Il m'était tellement plus confortable, de m'accrocher à des hommes qui loin de m'aimer, de m'apprécier, me rabaissaient.

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  • Après un moment d'affaiblissement, je reprends confiance, je regarde vers l'avant.

    J'ai été massacrée, mais ressuscitée.

    Je m'étais assoupie, transie. Il était tellement plus simple de fermer les yeux, de me forcer à l'oubli. Je suis si douce. Mais la scorpionne qui sommeille est plus forte que ne le croit son pire adversaire.

    Tu dois te féliciter de tes agissements, te rassurer par tes convictions si vaines. Tu oublies qu'on récolte ce qu'on a si fierement semé. N'oublie pas que je ne suis pas celle que je laisse croire. Gentille, lisse, pas tant que ça ... Je pensais que c'était du passé, enterré, oublié. Mais le spectre renaît, et ma rage, et ma foi aussi.

    La vraie histoire ne fait que commencer. Et je crois en la justice, et en la vertu. Dans ton monde à toi, où règne le mauvais, les règles n'ont toujours été qu'en ta faveur. Mais je crois en cette justice oubliée.

    La Justice ...


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  • Cette fois je suis lasse, fatiguée, usée et blasée.

    Jeune femme sympathique, souriante et compréhensive, je ne croise le plus souvent la route que de gens aigris, vindicatifs, et belliqueux, qui s'enorgueillent de te rabaisser en public.

    Marre d'être la gentille fille bien rigolote, qui se marre et défend tout un chacun. Marre d'être la proie facile, la victime évidente, le bouc émissaire par-défaut.

    C'est fini.

    Et n'allez pas me dire que je suis méchante. De ça, je ne veux pas.


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