• On parle partout de régime, de minceur. A en voir les filles dans la rue, et sur les magasines, la minceur est à la mode, c'est une référence, un critère parfait de beauté, ce qui permet de faire tourner les têtes. J'ai été mal dans ma peau toute ma vie, mais jamais autant que maintenant, et ce à mesure que le temps passe.

    Par le passé, je ne m'appréciais pas, surtout certains moments dans la journée, ou quand il fallait que je me présente à une soirée, ou en boite de nuit, dans ces moments où j'arrivais à me dire que je n'étais pas des plus belles ni des plus bien faites. Toute ma vie, mes charmants petits copains m'ont reproché mon poids, mes rondeurs, et pourtant lorsque je revois des photos, je ne me trouve jamais mieux que maintenant avec mon regard extérieur et le recul de ces années.

    Avant, c'était avant. Certains moments où je chutais de mon petit piedestal. Mais désormais, je me trouve indésirable et disgracieuse tout le temps. Je me lève le matin et cherche pendant d'interminables minutes comment me vêtir, parmi ces vêtements qui ne me vont plus. En déménageant, je n'ai probablement emmené avec moi que des vêtements qui ne peuvent plus m'aller. A moins que j'ai à ce point grossi durant les derniers mois ? Pourtant, je mange peu, et je choisis mes aliments de telle sorte que je ne puisse pas avoir de scrupules. En vain, me semble t-il. J'ai beaucoup de mal avec mes bras, mon haut du corps qui pourtant me convenait auparavant. Mes bras me gênent tellement que porter des hauts sans manche m'est désormais inconcevable, alors je lutte contre la chaleur, me détestant d'être comme je suis.

    Je regrette tellement d'être ainsi à 25 ans. Se faire opérer deux fois pour toujours se trouver laide, et repoussante, c'est tellement absurde. Je repense souvent à cet ex odieux qui m'a sorti au détour d'une discothèque, que j'avais grossi et que je devais avoir des problèmes de tiroïde. Je ne cesse de me dire que les gens d'avant me trouveront sans doute énorme depuis tout ce temps où je me cache pour revenir ronde et mal en point.

     


    1 commentaire
  • L'Amitié.

    Un sentiment totalement sorti de ma vie. Que j'ai peut-être connu un jour dans le Jardin d'Eden de l'Enfance, avant que je ne croque la pomme ...

    Mais finalement, j'ai connu beaucoup de déceptions, à l'image de l'amour qui a pourtant fini par me sourire, enfin.

    Germain, Audrey, Bab, Sylvia, Julien, tant de personnages qui ont joué un rôle dans ma vie, qui ont eu du sens et de la réalité, avant de finir en chimères, sur des photos impersonnelles de blogs hors de mon existence.

    Je déplore l'oubli, l'indifférence, la perte. Le passé qui finalement n'apporte que larmes et des sourires de regrets.

    Germain, qui ne sera jamais plus celui que j'ai connu, bientôt marié, engagé, dégagé de moi alors que je rêvais de regarder enfin les étoiles avec lui.

    Audrey, qui m'a totalement oubliée. Je parle ici d'Audrey V. que j'ai voulu recontacter, sans succès.

    Bab, qui restera gravée dans ma mémoire amère, avec qui j'apréciais tant de partager un banc au soleil tout en refaisant le monde.

    Christophe, qui a fui la France pour s'établir au Mexique et qui par là même, m'a sortir proprement, et simplement, de sa vie. Il me faisait me sentir si forte, si différente aussi.

    Aujourd'hui la solitude est forte, mais l'espoir de revivre à nouveau ce sentiment fort d'amitié me redonne la foi, doucement, en ces longues soirées.

    Mais je suis déçue.


    votre commentaire
  • On peut avoir une intelligence qui flirte avec les marguerites, et s'attirer la sympathie de tout un chacun.

    Est-ce que la solitude rend moins exigeant ? va t-on trouver subitement une idiote intelligente sous l'unique prétexte que son entourage est absent ? Désolée mais c'est mon sentiment premier. Tu as révisé tes exigeances ...

     Désolée de n'avoir pas su être là. Je m'en veux tellement. Je me sens si seule. Je voudrais refaire le monde et tout réinventer avec toi. Copine. Rescapée de ces années folles que je regrette de ne pas avoir passé avec toi.

    Mais te voir t'acopiner d'une imbécile dé-cérébralisée pareille ... ça me fait mal ... je ne peux rien faire, je suis impuissante. Peut-être m'en voudrais-je un jour ...


    votre commentaire

  • votre commentaire
  • Ce corps que je déteste

    un coup du sort, pire que la peste,

    je le traine comme un boulet chaque jour

    celui qui m'a privée jusqu'à présent d'amour

    je voudrais fondre, et me fondre, 

    cesser enfin, revivre, ne plus me morfondre

    retrouver le goût de me vetir et de plaire

    ne plus jamais sentir ce pantalon qui me serre

    engluée, enserrée dans cette infâme chair

    je ne suis plus femme, je ne peux plus plaire.

    Il fut un temps où il ne me dégouttait pas

    je pouvais détrôner les reines, on ne m'abattait pas

    je me trouvais pourtant grosse, et ils me le rappelaient,

    chaque jour, chaque minute, leurs mots m'assomaient,

    mais je plaisais, j'étais belle, fière, et séduisante,

    avant que tout cela, inlassablement, me hante.

    Mincir, maigrir, oublier, revivre, le miroir était mon ami.

     


    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique