• Ce soir j'écoute la musique du Grand Bleu. Un vide ENORME s'empare de moi. J'avais besoin de l'entendre, et fatalement cela me renvoie à toi R ....

    Quelle tristesse d'en être arrivés là.

    Un univers où tout était beau, merveilleux et idéal. La passion, l'amour fou, les projets, les rêves, nous transportaient au quotidien. Maintenant ma vie est dénuée de couleurs. Mais n'est-ce pas cela la vraie réalité.

    J'ai rajouté un article sur l'amour sur Internet. Je crois que nous sommes tombés dedans malgré nous.

    Et pourtant. Plus jamais, je ne verrais certaines choses comme avant. Le train, qui va "nulle part", dans lequel je me suis assoupie, et dans lequel j'ai rêvé en attendant de te retrouver. La mer, l'océan et ses mille richesses, la Hague, le Finistère, tout cela maintenant, dans ma vie, aura une sonorité particulière, je ne pourrai JAMAIS oublier, tout ce que l'on s'est dit, tout ce qu'on envisageait et rêvait ENSEMBLE.

    Ce soir je commence à réellement entamer mon DEUIL de toi, de nous. Tu sais, mes mots durs étaient prononcés sous le coup de la colère, la peine surtout, j'ai eu mal, et quand on a mal on crie ... je suis désolée (tu m'as dis de ne pas l'être) d'être ainsi, je suis entière, trop. J'ai eu mal. Et j'ai encore mal. Je nous voyais aller tellement loin.

    Tu me dis que je n'ai pas su prendre ton amour. Sans doute. Je ne sais pas. En tous les cas, cela me manque, tu me manques, à chaque instant, au point que je n'arrive plus à être vivante dans ce quotidien là, sans toi. Oh, je donne le change, admirablement, mais la blessure est grande ouverte.

    Je nous revois, toi et moi se promenant, dans les ruelles médiévales, admirant les motifs sur la cathédrale ce 31 décembre au soir, avec cette petite fille en chaussures ouvertes. Je nous revois, toi assis sur le canapé, et moi dans tes bras, si fusionnels. Et surtout, je nous revois au Mont St Michel où tu étais si vivant, et moi si heureuse, ressucitée, quand nous avons couru dans les galeries et les couloirs sombres à la recherche d'un coin pour nous enlacer et mieux nous sentir encore ... et face à la mer, dans la nuit ... sur les remparts ... j'en pleure.

    Tu me manques.

     


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  • TROUVER L'AMOUR SUR INTERNET : ATTENTION AUX DESILLUSIONS !!

    Si les rencontres sur internet sont un moyen formidable et rapide pour faire des rencontres, cela ne signifie pas qu'il y a aura nécessairement une belle relation amoureuse qui s'en suivra.
    Il faut prendre garde aux déceptions.

    illusion désillusion S'il ne faut retenir qu'un conseils c'est celui la : vous ne devez surtout pas idéaliser la personne avec laquelle vous correspondez. Sur Internet, lorsque la fiction de la rencontre rejoint la réalité, elle est toute autre… Gardez bien la tête froide et ne vous emballez pas.

    Sur les sites de rencontres, ou tout autre correspondance via internet, comprenez bien que même si vous avez un bon feeling avec une personne en tchattant régulièrement avec elle ou même en lui téléphonant, cela ne signifie rien car ce n'est pas valeur de réalité, notamment de réalité extérieure.

    Le Vrai éveil amoureux ne peut se faire que dans la réalité, lors de la rencontre en vrai. Un regard, un geste, une posture, les mimiques, les attitudes, les sujets de conversations, les sourires, une voix, un physique, une attention... c'est tout cela qui importe le plus lorsque vous verrez la personne en chair et en os.

    LA CORRESPONDANCE VIA INTERNET ET LES FEELING THEORIQUES C'EST UNE CHOSE, LA RENCONTRE EN VRAI EN EST UNE AUTRE !

    Théoriquement, virtuellement et au téléphone vous pouvez être compatible et amoureux quand dans la réalité, ça sera l'inverse. Sur internet, ce n'est juste qu'une impression qu'on se fait de l'autre, même avec toute une batterie de photos... Malheureusement pour certain(e)s, Internet est un nid à fantasmes !
    C'est un des principaux pièges des échanges via Internet, s'imaginer qu'une complicité ou un amour virtuel se transpose nécessairement dans la réalité.
    Pure illusion car les perceptions que nous avons sur Internet sont complètements différentes de la réalité.
    C'est un peu comme nos bons vieux travaux pratiques de sciences physiques au collège où l'expérimentation ne vérifiait pas exactement la théorie. En théorie, nous posions des hypothèses et des constantes pour simplifier les calculs ! En pratique tout intervenait, notamment les facteurs extérieurs réels.

    Psychologiquement parlant, comparer une correspondance via Internet et une rencontre en vrai revient à opposer imagination et réalité. Lorsque l'on entretient une correspondance sur le Web, on est face à une entité déformée par le virtuel et inconnue du réel.
    Même avec des photos, votre contact virtuel reste personnifié et représenté dans votre esprit tant que vous ne l'avez pas rencontré en vrai. Lorsqu'on drague sur internet, tchatte et téléphone avec une personne sans l'avoir jamais vue réellement, on s'imagine des choses, des représentations, des scénarios, inconsciemment ou non. Autrement dit, vous êtes dans l'imaginaire et le fantasme.
    Pour information, le fantasme n'est rien d'autre qu'une pensée en image, il désigne l'imagination. Sur Internet, vos pensées sont alimentées avec les photos que la personne vous envoie et les différents dialogues via le chat et la webcam.
    En outre, le fantasme et la correspondance Internet ne sont pas fondés sur des événements réels. Le réel, c'est la réalité d'une rencontre en vrai où vous percevez l'acoustique, le visuel, le tactile et le langage parlé.
    Réalité : Caractère de ce qui est réel, de ce qui existe en fait et qui n'est pas seulement une idée, une illusion, un rêve, un désir ou une représentation.

    LE SYNDROME DU COUP DE FOUDRE D'AMOUR

    Parfois la rencontre en vrai tourne au coup de foudre d'amour pour l'un des protagonistes.

    Amour déception rupture Une bise, un sourire, quelques mots et c'est déjà le flash amoureux au bout de cinq minutes à peine, sans même connaître la personne réellement. Tout le monde a dû connaître ce sentiment un jour ?
    Sans rentrer dans une analyse du phénomène "coup de foudre", il faut simplement prendre conscience qu'une relation amoureuse s'inscrit dans la durée, c'est une construction dans le temps.

    On ne mesure pas la durée ni l'intensité d'un amour avec des indicateurs tels que les flashs. Un flash amoureux, c'est en fait une rencontre purement physique.

    EN CONCLUSION, retenez deux concepts :

      Les compatibilités théoriques et virtuelles n'ont malheureusement aucune valeur tant que vous n'avez pas rencontré la personne en vrai.
      Par ailleurs, même si la personne en face est charmante et séduisante, essayez d'en connaître un peu plus sur elle avant de vous émoustiller et de vous faire des films.

    Gardez bien les pieds sur terre.
    Les rencontres sur internet permettent de faire et de provoquer des rencontres en vrai. Une fois ce cap passé, il va falloir rentrer dans un jeu de séduction réel pour pouvoir conclure. Le vrai amour viendra peut-être après avec le temps et dans la durée de la relation.

    « L'amour qui naît subitement est le plus long à guérir » Jean de La Bruyère, Les caractères.


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  • Aller de l'avant ... auprès de gens qui t'ouvrent leur coeur. Je dois essayer ...

    Me détourner de ceux qui me tournèrent le dos un jour, malgré tout (ma fichue dépendance, et TU le savais ...). On essaye.

    Ce soir j'espérais un mot, rien qu'un petit mot de toi.

    Mais rien n'est venu. Mais bon sang, pourquoi est-ce que je m'attache à des gens qui ne m'aiment pas ?

    Hier soir, si TU savais tout ce que j'ai pleuré ... j'ai pleuré comme jamais je n'avais pleuré, à en avoir le souffle coupé. Quelque chose est arrivé dans mon enfance, que j'ignore encore, et que j'ai sans doute refoulé, qui m'a bouffée toute ma vie, qui m'a privée de l'amour dont j'ai tant besoin.

    Désolée que tu en ais fais les frais. J'aurais tellement souhaité que tu m'aimes encore assez, pour qu'on puisse en parler. Mais à présent, tu ne veux plus t'embarasser d'une plaie comme moi. Je dois me construire seule, anéantie pour autant. Je ne t'en veux pas autant que je te l'ai dis. Si tu savais comme j'ai souffert mon amour ...

    J'ai le mal de toi.

    Mais cela passera. Sans doute ... aller de l'avant, je ne suis pas la plus malheureuse, je ne suis pas la plus cassée .... mais j'ai mal. Vivement que cela cesse.

     


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  • Ce soir, à la lumière de mon expérience, de mes échecs surtout, et d'une thérapie qui avance, je prends conscience de ma dépendance affective, qui explique à ce jour, ces blessures si profondes en moi. J'ai lu, et relu, de vieux textes, des journaux intimes et enfin, ce blog, où je parle de ma mère, et où je prends la mesure de ces abandons multiples que je n'ai jamais pu surpasser. Ma mère n'a pas pu me donner l'amour suffisant pour se construire, et aujourd'hui tout s'explique : le vide, la tristesse, les échecs, les attentes inassouvies, la solitude, le rejet vécu comme trahison, sont autant de choses qui me relient au passé. TU m'as dis que je voulais me venger de mes anciennes histoires, mais non, en réalité je voulais rattraper, tenter de sauver ma relation avortée avec ma mère, qui ne m'a pas aimée suffisamment. J'ai nourri trop d'espoirs, déjà vains ... je voulais sauver, réparer quelque chose d'irréparable.

    Pardonne-moi si tu peux, un jour. J'aurais préféré ne pas venir au monde, pour connaitre ce vide, ce désamour maternel et pourtant vital.

    Maintenant je dois me remplir de cet amour pour survivre, je ne sais pas encore comment, ni si cela est possible.

    Je m'excuse de t'avoir blessé. Je suis fatiguée de faire du mal, et de me faire du mal. Je n'ai pas demandé tout cela.


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  • Le temps passe encore une fois, et j'ai délaissé ce blog pour me laisser aller à la vie tout simplement, sans plus créer ni rêver. S'il y a une chose à laquelle je tiens, c'est la distance, la distance du temps, les liens qui se tissent et qui durent, et qui hélas sont bien pauvres dans ma vie puisque j'ai perdu la plupart de mes amis, avec le Temps ...

    Il est temps pour moi ce soir, de faire un bilan de cette nouvelle année qui s'annonce, et de celle qui finalement, s'est achevée implacablement.

    Car la naissance de mon blog remonte à quelques temps déjà, et c'est ce qui fait que j'ai l'envie profonde et sincère de le poursuivre, même si je n'ai pas su être présente au fil des jours, de façon régulière.

    La fin de l'année 2008. L'année ne fut pas si sinistre. En couple, bien engagée, et en situation professionnelle stable, nous avons passé des fêtes de fin d'année reposantes, c'est à dire sans trop de fantaisie, mais je crois que c'était ce que je désirais le plus. Pour le 31 décembre au soir, nous avons été proprement plantés par les meilleurs amis de mon homme, ce qui nous a amenés à rester dans un huit clos affectif pas plus inconfortable qu'une soirée dans un restaurant grouillant et surpeuplé. Mais cela révisa une fois de plus notre jugement déjà ébranlé sur l'amitié. J'ai fêté mes 27 ans dans la solitude, enfin heureusement entourée de mon amour. 

    Ma seule amie, MJ, s'est entichée d'un con notoire qui, chaque fois qu'il vint passer une soirée à la maison, nous gratifia d'une scène absurde exacerbée par l'alcool : tantôt ce fut une crise liée à l'ennui, tantôt ce fut une tentative maladroite de me séduire sous les yeux de mon amie, chose que je pensais être assez grave pour mettre un terme à leur relation incongrue et grostesque. En vain. Finalement, mon homme déclara ne plus être en mesure d'accueillir à la maison un traître doublé d'un malapris, de fait nous avons marqué définitivement notre asociabilité. Mais la solitude seule pourrait elle justifier de s'entourer de gens qui nous déçoivent ? Comme si nous n'avions pas le choix ? Voir ma mère se faire détruire par un sordide connard, ne me donne pas plus envie d'assister à la même chose pour mon amie.

    Ce ne sont pas mes relations professionnelles qui furent en mesure de me redonner la foi. Je suis restée l'électron libre, et je m'aperçois que l'évolution des choses ne permet pas un changement radical dans les rapports que j'entretiens avec mes collègues femmes. 

    Toutes les filles que je connaissais, de mon âge, avec qui j'ai été en classe, sont maintenant maman ou enceinte. Cela marque profondément mon début d'année 2009, placé sous le signe de la lucidité. Je ne veux pas d'enfant. Et j'ai pris le temps nécessaire, à 27 ans, bientôt 28, pour tenter de comprendre ce refus, cet rejet qui m'habite. J'ai pris conscience que je n'ai pas assez grandi, ni mûri, pour accepter l'idée de donner la vie, de m'occuper d'un enfant. Malheureusement, depuis longtemps, et jusqu'à l'âge de 25 ans, je n'ai toujours été amoureuse que d'hommes plus âgés que moi, parfois beaucoup plus âgés (20 ans d'écart).  Ce qui hélas, a développé en moi cette tendance à vouloir, sinon me vieillir, au moins me rendre plus adulte, en développant un langage recherché, en tentant, tant bien que mal, de me projeter en tant que femme mâture. Malheureusement, maintenant, à l'heure où cela n'a plus aucun sens, je suis perçue comme plus adulte, plus vieille que mon âge, car on n'efface pas des années de travail sur soi pour être différente de ce que l'on est. Même si notre désir le plus cher est de se réconcilier avec son véritable Moi. Comprennons donc à ce jour, que je suis perçue comme une femme de plus de trente ans, mais que profondément, je me sens enfant. C'est ce qui rejoint ma réflexion sur le fait de donner la vie. En apparence, je suis femme, mais au fond de moi je suis une gamine, qui n'accepte pas de grandir, de devoir assumer ces nouvelles étapes dans la vie, ces épreuves qui me font fuire. Je travaille sur cela depuis plusieurs mois et je suis arrivée à cette constatation, qui n'est pas encore tout à fait une conclusion.

    Pour le reste du bilan ... rien n'a vraiment changé, si ce n'est les autres autour de soi. Des annonces massives de grossesse, surtout, très d'actualité. Puis un soir, j'ai voulu aller voir l'espace personnel de G. sur MSN auquel j'avais tout à fait accès malgré nos différends relatés ici même sur ce blog. Et tout à coup, l'accès m'a été refusé. Il a choisi de me sortir de sa vie, définitivement, et catégoriquement. Je me suis même demandé ce soir, s'il n'avait pas lu mon blog, qui lui aurait fait prendre conscience qu'en dépit du silence, de l'absence, je garde toujours un lien secret avec lui. Je ne me suis pas expliqué ce rejet, cette sortie de scène subite et imprévisible. J'en ai pleuré ce soir là, face à l'incompréhension. Désormais, je ne le vois plus connecté sur MSN, je n'ai plus aucun moyen de lui parler. Mais qu'aurais-je pu lui dire ? De toute évidence, plus rien ne sera jamais comme avant, nous n'aurons plus jamais l'occasion de s'octroyer des soirées qui se transformaient en nuit blanche devant Alien en fumant des clopes, buvant de la Vodka et refaisant le monde ... 

    Alors ma vie est devenue très conventionnelle. Parfois je me dis que j'ai sauté dix ans de ma vie. Mais je suis heureuse en couple, bien entourée, aimée et épaulée. 


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